Notre confrère Mahamadou Camara ancien ministre Directeur cabinet d’IBK et ancien ministre de la communication et et de l’économie numérique est encore sous mandat de dépôt à la Maison centrale d’arrêt de Bamako dans l’affaire de surfacturation de l’avion présidentiel. Il est à la MCA.
C’est case retour au N’gnouf pour notre confrère et promoteur de TM1 et du journal du Mali Mahamadou Camara, ancien ministre Directeur cabinet d’IBK et ancien ministre de la communication et de l’économie numérique et ancien directeur de cabinet d’lbrahim Boubacar Keita.
Après un mois d’enferment en 2020 (du 27 mars 2020 au 23 avril 2020), l’enfant de la Dangassa Mahamadou Camara a été placé sous mandat de dépôt ce jeudi 23 septembre 2021, dans le même affaire. Cité dans le dossier de l’achat de l’avion présidentiel en 2014, il avait été arrêté par le procureur du pôle économique le 27 mars 2020 par Mamoudou Kassogué actuel ministre de la justice du Mali et a été relâché un mois plus tard par la justice, le mardi 23 avril 2020.
Le procureur de la République près le tribunal de grande instance de la commune III de Bamako, Mahamadou Kassogué, le soupçonnait de « complicité de favoritisme » dans l’affaire de l’équipement militaire, qui avait été classée sans suite en 2018.
Le magistrat devenu entre-temps Garde des sceaux, qui avait rouvert le dossier ainsi que celui de l’acquisition de l’avion présidentiel en 2014, a dans son viseur plusieurs hommes d’affaires et d’anciens ministres. Il se base, notamment, sur un rapport du bureau du Vérificateur général, qui fait état de « graves manquements à l’orthodoxie financière et comptable » et évoquait, le 27 mars dernier, « des faits de détournements de deniers publics sur fond d’opérations frauduleuses pour un montant de 9 350 120 750 F CFA et de surfacturation par faux et usage de faux pour un montant de 29 311 069 068 F CFA ».
Pourquoi cette nouvelle inculpation ? Beaucoup de confrères sur les réseaux pensent qu’elle ferait suite à des instructions présidentielles à la Justice, la semaine dernière, à la justice d’arrêter tous ceux qui seront impliqués dans les malversations financières. C’était lors de sa rencontre avec le Conseil de la Magistrature Suprême à Koulouba. En tout cas, il faut noter dans sa volonté à lutter contre la corruption, le président de la Transition avait assuré « le peuple malien que ses attentes seront comblées car aucun privilège ne sera accordé aux personnes impliquées. Ces mesures (ndlr ; la lutte contre la corruption) sont tout aussi valables pour les départements de la Défense et de la Sécurité dont les lois d’orientation et de programmation sont déjà en cours d’audit. Au demeurant, pour éviter tout excès, j’en appelle au respect des principes sacro-saints de la procédure judiciaire afin que nul ne se méprenne sur la noblesse de notre engagement ».
La rédaction
Source : Info-Matin