Dans un communiqué, la présidente du Collectif des épouses des militaires et paramilitaires poursuivis dans l’affaire dite bérets rouges, Mme Dembélé Madina Sissoko, s’insurge contre une diffamation dont elle fait l’objet par voix de pesse. “Notre combat n’est pas contre une personne, mais pour la tenue rapide du procès de nos époux“, rectifie-t-elle.
Le Collectif des épouses des militaires et paramilitaires poursuivis dans l’affaire dite bérets rouges ne partage pas certains traitements de leur dossier dans des organes de presse. Animée du désir de voir la justice trancher dans un bref délai, la présidente du Collectif, épouse de l’inspecteur général des armées (le général de division Ibrahim Dahirou Dembélé), Madina Sissoko, estime que le collectif est victime de diffamation de certaines personnes.
Le Collectif des épouses des militaires et paramilitaire poursuivis dans l’affaire dite bérets rouges dit constater avec regret que certaines presses ont fait des parutions attribuant à la présidente Madina Sissoko, des écrits soit demandant la démission soit proférant des menaces contre le Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga.
“Le Collectif dément tout écrit peu orthodoxe de certains hommes qui cherchent vainement à jeter le discrédit sur son noble combat et sa présidente, qui demeure la tenue sans délai du procès du général Amadou Sanogo et de ses compagnons à défaut la mise en liberté provisoire de tous les détenus en attendant la tenue du procès”, indique le communiqué.
Le Collectif des épouses des militaires et paramilitaire poursuivis dans l’affaire dite bérets rouges se réjouit de la mise en liberté provisoire du général Yamoussa Camara et de la levée du contrôle judiciaire sur le général Ibrahim Dahirou Dembélé par la chambre d’accusation de la Cour d’appel de Bamako en son audience du vendredi 26 Janvier 2018.
“Le Collectif espère que cet acte constitue un début de solution mais reste déterminé à poursuivre le combat jusqu’à la mise en liberté provisoire de tous les détenus, sa seule et unique exigence. Une pétition en faveur de la libération du général Amado Haya Sanogo et de ses compagnons sera bientôt lancée…”
Bréhima Sogoba
Source: L’indicateur du Rénouveau-Mali