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Affaire Bakary Togola et autres : Le procès s’ouvre aujourd’hui

Ce qu’il convient d’appeler l’affaire des ristournes des cotonculteurs du Mali, impliquant l’ancien président de la de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali (APCAM), Bakary Togola et certains de ses collègues au moment des faits, est certainement le dossier le plus attendu dans cette session spéciale de la Cour d’assises sur les crimes économiques et financiers.

Bakary Togola et autres comparaissent, aujourd’hui, devant les juges professionnels et les assesseurs de la Cour d’assises pour répondre des infractions d’atteinte aux biens publics, de complicité, mais aussi de faux et usage de faux.

Ils sont au total une douzaine d’accusés dont la moitié était incarcérée, avant de bénéficier d’une mise en liberté provisoire. Du fait de la complexité des faits et surtout du nombre d’accusés, le rôle journalier de la Cour d’appel a prévu de juger cette affaire pendant une semaine d’audience.

Ainsi, le principal accusé Bakary Togola et ses co-accusés devront répondre de la disparition de la rondelette somme de plus de 9 milliards de Fcfa sur un montant total de plus de 13 milliards de Fcfa au préjudice de la Confédération des sociétés coopératives de producteurs de coton du Mali (C-SCPC).

Selon le dossier d’accusation, ces faits se sont passés entre 2013 et 2019 au moment où ils avaient en charge la gestion de la Confédération. À cette époque, Bakary Togola assurait la présidence, alors que ses anciens collègues, aujourd’hui, co-accusés, occupaient chacun un poste de responsabilité au niveau du C-CSPC.

Ils se nomment Djiguiba dit Ampha Coulibaly, M’Piè Doumbia, Seydou Coulibaly, Tiassé Coulibaly. À ceux-ci s’ajoutent, les nommés Fadiala Coulibaly, Drissa Traoré, Djalamoussa Dembélé et Alou Dembélé, Mamadou Fomba, Souko Mady et Raymond Dansoko.

Pour rappel, la Confédération dont ils étaient tous des responsables, regroupe quatre fédérations régionales : Sikasso-Bougouni, Koutiala-San, Fana-OHVN et Kita. Ainsi pour le fonctionnement desdites fédérations, la Compagnie malienne pour le développement du textile (CMDT) a mis à la disposition de la C-CSPC, plus de 13 milliards de Fcfa pour couvrir la période allant de 2013 à 2019.

Mais à terme, les susnommés sont suspectés d’avoir détourné une partie de cet argent par le truchement de fausses dépenses de fonctionnement. Aux yeux de la loi, lorsque cette infraction s’avèrera, les mis en cause cités dans le dossier tombent sous le coup des articles 106, 107, 24, 102, 103 et 104 du code pénal qui peuvent donner lieu à des peines criminelles.


Tamba CAMARA

Source: Essor

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