Présidé par le Maire du district de Bamako, Adama Sangaré, le débat public sur le projet de budget 2020 de la mairie du district a eu lieu, samedi dernier, dans la cour de ladite mairie. C’était en présence de la DFM, Mme Diawara Jeannette Bâ et du maire de la ville de Kidal, Arbacane Ag Alzayak.
Le maire du district, Adama Sangaré a placé la réunion dans son contexte. En effet, selon la loi portant code des collectivités territoriales, le vote du budget est précédé d’un débat public. Le débat public sur le budget est un exercice de communication des élus qui concernent la population, la tutelle, les services techniques, les partenaires publics et privés. Il consiste à présenter annuellement avant le 31 octobre de l’année, les orientations politiques et le programme d’actions des autorités d’une collectivité pour l’exercice budgétaire de l’année. Le maire a insisté sur les objectifs de mobilisation des citoyens autour des affaires publiques locales, afin d’instaurer la transparence dans leur gestion. Il s’agit, aussi, de renforcer la confiance mutuelle, susciter l’émulation et l’esprit de bonne citoyenneté pour faciliter la mobilisation des ressources financières internes.
Mme Diawara Jeannette Bâ, Directrice des finances et du matériel, a fait la présentation du budget 2020. Il est équilibré en recettes et en dépenses à la somme de 48.347. 588. 550 FCFA. Selon la note de présentation, le budget est la traduction chiffrée des orientations politique et du programme d’actions des autorités de la Mairie du district de Bamako, notamment dans les domaines de l’assainissement, de la mobilité urbaine, de l’aménagement des réseaux, de la réalisation d’infrastructures, de la sécurité de la ville, de l’éducation et de la santé, etc. Le maire du district a demandé aux populations d’être à leurs côtés. « Une collectivité sans les populations est une collectivité dont les missions sont vouées à l’échec », a-t-il dit. Il a demandé plus d’efforts pour participer au développement de la ville de Bamako. Il a aussi déclaré : « sans la taxe il n’y a pas la cité. » Il a, toutefois, fait état de la crise qu’ils traversent et souhaité l’entente entre les commerçants. Les problèmes dans les marchés n’encouragent pas les bailleurs de fonds, a-t-il soutenu. Le plus difficile, a-t-il ajouté, c’est de s’entendre. Il a affirmé qu’en partenariat avec les Chinois, de grandes infrastructures doivent être aménagées à Bamako, au-delà des bus qui sont en train d’être acheminés.
B.D.
Canard Déchaîne