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ADAMA BALLO, 58 ANS : « Je vis de l’aumône »

« Je suis du Baniko, dans la région de Dioïla. Mon village s’appelle Diouradougou Touna. A cause de la maladie de la lèpre, je suis arrivé à Bamako. J’ai trois enfants et des neveux. J’ai aussi quelques petits-enfants. Je fais de l’aumône pour vivre. J’ai pu éduquer mes enfants qui n’ont malheureusement pas pu aller loin dans les études. Mais, ils ont tous des métiers aujourd’hui. L’un est mécanicien et les deux autres sont des chauffeurs qui vivent de la sueur de leur front.

Aujourd’hui je demande aux enfants d’étudier. Le développement d’un pays passe obligatoirement par l’éducation. Si on est diplômé, on a plus de chance que celui qui en n’a pas. Il est facile pour un diplômé de se reconvertir, d’apprendre de nouveaux métiers et d’apporter sa contribution au développement de sa famille et du pays tout entier. Je demande aussi aux jeunes de se battre pour la paix et l’unité. Sans paix, il n’y a ni école ni développement. Je lance donc un appel aux autorités politiques à tout mettre en œuvre pour promouvoir la paix et surtout à penser aux pauvres comme nous.

Sans solidarité, le pays n’ira pas loin. Quand une seule personne devient riche, il finira tôt ou tard par devenir pauvre, mais si c’est une communauté qui devient riche, la nation sera plus grande. Et la richesse sera plus répandue ».

Propos recueillis par  Sory I. Konaté

Le Focus 

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