L’esplanade de l’hippodrome a servi de cadre, le mardi 2 mai 2018, à la cérémonie officielle d’adhésion de plusieurs militants du RPM et des membres de plusieurs associations de la société civile dont celle l’Association pour la Promotion et la Réinsertion des Elèves Coraniques (APREC), l’Association Benkadi à l’URD. Plus de 200 personnes ont rejoint le parti de Soumaïla Cissé.
Le porte-parole des adhérents, Drissa Koné, ancien secrétaire général du CNAS Faso-Hèrè, a indiqué qu’ils ont pris l’engagement de venir à l’URD pour des raisons multiples. Selon lui, lorsqu’on voit la gouvernance du pays, on se rend compte que le Mali a régressé dans tous les domaines (économique, sanitaire, alimentaire…). « Je pense qu’aujourd’hui, le Mali connait une période que nous n’avons jamais vécu », a-t-il précisé.
Sur le plan sécuritaire, poursuit-il, la situation s’est empirée. « En 2013, l’armée malienne était presque présente dans toutes les régions du Mali. Malgré qu’il y’avait des difficultés, elle était dans la région de Kidal, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui (…) Nous avons fait confiance au Président IBK en un moment croyant qu’il pouvait amener la paix, la sécurité au Mali. Mais nous avons vu que sous IBK, le Mali s’est retrouvé dans une situation plus grave qu’elle ne l’était avant. Donc, nous avons décidé d’adhérer à l’Urd… », dira M. Koné.
Pour le secrétaire général de la section Urd de Kati et vice-président du Bureau National de l’URD, cela fait plus d’une année maintenant que le parti URD reçoit chaque fois des adhérents. « Ces adhésions sont comme une sorte de signal pour dire que ça marchera cette fois-ci… », déclare-t-il.
Les APM à l’assaut de Kayes et Mopti :
Après les conférences communales dans les six communes de la capitale malienne, les Associations Pour le Mali (tendance favorable au soutien à IBK) étaient, durant le week-end dernier, dans les régions de Kayes et Mopti. Objectif : passer des messages de soutien au président de la République, Ibrahim Boubacar Keita.
La délégation de Kayes était conduite par Sylvestre Kamissoko et celle de Mopti par Cheick Hamala Koné.
Dans leurs discours, les chefs de délégations des APM ont tenu à rappeler que les Associations Pour le Mali (APM) ont été créées exclusivement pour soutenir le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita.« Hier comme aujourd’hui, nous avons soutenu le président IBK à la présidentielle de 2013, nous avons obtenu des conseillers municipaux dans le cadre de ce soutien. Nous avons même été membre du gouvernement pendant 4 ans et demi en la personne du ministre Mohamed Ali Bathily… », ont-t-indiqué. Pour eux, leur soutien à IBK prouve qu’ils sont des hommes de parole et d’engagement.
Au cours de ces conférences régionales, les participants ont tenu à faire des propositions à l’endroit de la direction des APM. Parmi celles-ci, la création d’emplois pour les jeunes, l’élargissement des APM dans les communes, la sécurisation des terres des paysans, etc…
Des élus de la Codem démissionnent
Après le départ du secrétaire général de la Codem commune II, l’Honorable Hadi Niangadou, c’est une cascade de démissions qui est enregistrée au sein du parti de la quenouille au profit du Mouvement pour le Mali (MPM), un regroupement porté par Niangado.
Ainsi, la Codem fait face à une série de démissions, surtout au niveau du district de Bamako et particulièrement en commune II. Parmi les partants dans cette commune, on retrouve des barons du bureau politique national et de nombreux élus communaux, notamment le premier adjoint du maire de la commune II, Fodié Salim Traoré, le deuxième adjoint Mahamadou Touré, le quatrième adjoint Abdoulaye Bassolé, la présidente des femmes (commune II), Mme Traoré Assétou C. Diakité, que nombreux officiers d’état civil dans les autres quartiers de Bamako, indique-t-on.
Ainsi, la majorité des démissionnaires donnent comme motif de leur départ des divergences de vue avec le premier responsable du parti, le ministre Housseyni Amion Guindo ou des disfonctionnements au sein du parti.
Du renfort pour APD:
Le Palais des Sports a servi de cadre, le mardi 1er mai dernier, à la cérémonie de lancement officiel du Mouvement Mali Emergence. C’était en présence du chef de file de l’opposition, l’honorable Soumaila Cissé, de Me Moutaga Tall, du président de l’ADP-Maliba, Aliou Boubacar Diallo et de plusieurs responsables politiques.
Selon le président de la commission d’organisation du Mouvement Mali Emergence, Sidy Ibrahima Djiré, ce mouvement est né de la volonté des Maliennes et des Maliens qui se sont retrouvés en Assemblée générale constitutive pour créer un mouvement politique dénommé « Mouvement Mali Emergence ». Pour lui, cette organisation œuvre pour l’émergence à travers le renouvellement de la classe politique. Objectif principal ? Conquérir et exercer le pouvoir dans toutes ses instances par la voie démocratique… « Pour parvenir à cet objectif, le Mouvement Mali Emergence s’est donné comme priorité d’aller écouter la population à la base pour pouvoir connaitre leurs besoins en les sensibilisant et en les ralliant aux idéaux du mouvement », affirme-t-il.
Pour le président du mouvement, Moussa Oumar Diawara dit Bathy, le pays est dans le précipice et les futures élections seront pour eux, une occasion pour poser des jalons afin de sortir de cet état de fait. Pour ce faire, le mouvement propose au gouvernement d’accélérer le processus en cours, de respecter les délais constitutionnels. Toute chose qui engagerait le pays dans une situation d’équilibre.« Si les élections ne sont pas tenues à bonne date, nous serons dans une équation à plusieurs inconnues », a-t-il prévenu. Avant d’ajouter que pour les élections du 29 juillet prochain, leur mouvement a décidé unanimement d’investir le président d’honneur d’ADP Maliba, Aliou Boubacar Diallo, comme son candidat.
Le président de l’ADP-Mali Aliou Boubacar Diallo a remercié les membres du Mouvement Mali Emergence pour avoir porté leur choix sur lui pour les élections présidentielles de 2018…
La Rédaction
Source: L’ Aube