En vue de satisfaire aux besoins vitaux des personnes déplacées du Nord, suite à la crise qui sévissait dans le septentrion, l’association malienne de secours humanitaire et d’urgence appelle au sens de solidarité de tout un chacun.

Cet appel a été lancé récemment lors d’une conférence de presse, en présence de la présidente de ladite association, Mme Diarra Mouna Coulibaly, des partenaires techniques et financiers et de personnes concernées. C’était le samedi 24 janvier dernier à la Maison de la presse.

«Sensibilisation et mobilisation des partenaires techniques et financiers, la presse, les autorités étatiques, les organisations nationales et internationales sur la problématique de la gestion de la situation des déplacés du Nord du Mali», tel était le thème retenu pour cette rencontre. À en croire la présidente de l’Amshu, Mouna Coulibaly, malgré leurs efforts et leur volonté de vouloir donner un nouveau souffle aux populations déplacées du Nord, il reste beaucoup à faire, notamment sur les plans alimentaire, sanitaire et du logement. Selon elle, la majorité de ces familles déplacées ne gagne pas les trois repas quotidiens et sont souvent sans abri.

En perspective, la présidente Mouna Coulibaly juge nécessaire une assistance technique aux populations déplacées dans leurs activités, pour une réinsertion sociale et économique. En l’occurrence ceux qui souhaitent regagner leurs villes respectives. À entendre la présidente, cela ne peut être mené à bien sans l’appui des partenaires techniques et financiers et les autorités locales. Par ailleurs, l’Amshu a réalisé plusieurs actions en collaboration avec une trentaine de partenaires en faveur des personnes déplacées. À savoir, la distribution de vivres, des non vivres, la prise en charge sanitaire et l’hébergement. Toute chose qui a été  témoignée par  certains bénéficiaires.

Rappelons que l’Association malienne de secours humanitaire et d’urgence est une association à but non lucratif,  créée en mai 2012. Elle a pour objectif principal le secours aux populations vulnérables en général, et en particulier, les personnes déplacées internes pour cause d’insécurité.

Fatoumata TRAORE
Source: Le Reporter