La pluie qui a arrosé la ville de Bamako cet après-midi, a fait l’objet d’un ouf de soulagement. Alors qu’elle ait atténué la grande chaleur qui régnait surtout en ce mois béni, certains travailleurs dans l’ACI 2000, surtout les motocyclistes se préoccupaient des eaux usées qui submergeaient les artères, les rendant impraticables.
On a coutume de dire qu’après la pluie, c’est le beau temps. Mais cela n’est pas le cas de Bamako. Après la pluie d’aujourd’hui, dans certains quartiers de Bamako, sortir n’est point une partie de plaisir. Il fallait pouvoir marcher tel un chat sur un toit de paille. Pour cause, les rues sont remplies d’eaux souillées.
Ainsi, il fallait marcher tout près des murs et viser les parties sèches. Et pire, il faut fuir dès qu’une voiture ou une moto arrive pendant qu’on est proche d’une flaque d’eau pour ne pas se faire arroser. Force est de constater que les égouts dans beaucoup d’endroit de la ville de Bamako sont vétuste et n’arrivent plus à évacuer normalement les eaux pluviales. C’est le cas dans l’ACI 2000 Hamdallaye, considéré comme l’un des quartiers résidentiels de la capitale.
Ici les rues de la ville sont devenues impraticables à cause de la boue, des trous béants et des eaux qui ont envahi la chaussée. Ce qui cause beaucoup de désagréments aux usagers. Des mesures urgentes s’imposent pour que la situation ne s’aggrave davantage.
La rédaction