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Accusations sans fondement contre le Mali: l’ONU bascule dans l’Opposition

Avec ces rapports (basés sur selon les experts )pondus sur le Mali, le seuil du ridicule a atteint une proportion très inquiétante ou l’on a le droit de douter de la sincérité et de la crédibilité de cette organisation internationale à la solde de la France présente depuis 2015 au chevet du Mali !

Veut-elle réellement que le Mali soit paisible, stable et sécurisé ? La réponse est sans ambiguïté non si l’on se réfère à un énième rapport de l’ONU rendu public ,Avec des accusations sans aucune preuve l’on se pose des questionnements sur les réelles ambitions de l’ONU : sur quelle base les experts de cette organisation élaborent leur rapport ? Ne sont-ils pas les vrais collaborent des narcotrafiquants ? Ne sont-ils les principaux déstabilisateurs du Mali ? En quoi la sécurité d’Etat peut protéger les narcotrafiquants sur un territoire qu’elle ne contrôle pas ?
Pourquoi leur rapport vise des Officiers Supérieurs et des Personnalités qui jouent un rôle Stratégique dans gestion de l’Etat et qui se battent corps et âme pour la stabilité au Mali ? Avec ces rapports, que cache réellement les ambitions de l’ONU? D’autant plus que l’ONU a choisi le moment où le pays traverse une crise socio politique très tendue pour pondre un rapport qui ne vise qu’à intensifier le feu de la révolte. N’est-il pas venu le moment pour que les autorités maliennes mettent cette ONU aux pratiques peu orthodoxes à l’écart du processus de la paix et de la réconciliation ? A ce rythme elle constitue plutôt un frein au processus de paix et de la réconciliation entre malien. Voici le résumé ce fameux rapport.

lections législatives
Le découpage électoral actuel (2002) n’attribue aucun député aux cercles nouvellement créés dans les régions de Ménaka (4 cercles), Taoudéni (6 cercles) et Gao (2 cercles). Le Gouvernement proposait de nommer par décret 12 députés, ce qui a été refusé par la CMA. Par la suite le Gouvernement a proposé d’y tenir des élections partielles, ce que la CMA a accepté. Une commission a été mise sur pied le 15 Avril 2020 (Ph 18-21, pages 9-10).

Armée reconstituée
Sur les 3000 combattants qui devraient intégrer les unités de l’armée reconstituée, seuls 1330 l’ont été. Les unités doivent être constituées sur le principe du 1/3 pour chaque partie (CMA, Plateforme et FAMA). Les FAMA insistent néanmoins que le commandement des unités lui revient de droit – chose qui cause un blocage. La CMA a refusé l’accès de la 3eme compagnie à Kidal parce qu’elle revendiquait son commandement (Ph 25-36, pages 10-13).

Collusion entre groupes armées et groupes terroristes
La participation de la CMA aux côtés de JNIM pour combattre l’EIGS dans la zone des 3 frontières, du MAA (plateforme) aux cotes de JNIM contre les FAMA à Tarkint (Mars 2020) et Bamba (Avril 2020) (Ph 46-48, pages 15-16). Le général Kéba Sangaré est accusé d’avoir retiré ses troupes, favorisant ainsi le second massacre d’Ogossagou (ph 12, pages 6-7).

Manipulation des groupes par l’état malien
Le Gouvernement à travers l’armée (pour la logistique) et la sécurité d’état (pour les finances) maintient des relations étroites avec des groupes armés (pro-gouvernement) (Ph 51, page 17). Ces groupes reçoivent aussi de l’aide de trafiquants locaux (Ph 52, 17).
Dana Ambassagou est considérée comme une entrave à la paix au Mali. L’armée est accusée de fermer les yeux sur ses agissements (ph 12, page 6). La milice (à l’instigation de le SE) a même bénéficié de l’aide d’officiers retraités (de l’ethnie Dogon) pour sa réorganisation après que le Gouvernement ait ordonné sa dissolution (ph 60, page 20).

Sécurité d’état
Le général Moussa Diawara est devenu depuis 2017, la courroie de transmission entre le Gouvernement et les groupes armés. Il est l’artisan de la stratégie du Gouvernement pour le ralentissement de la mise en œuvre de l’accord de paix (ph 62, page 21). Ceci passe par la manipulation des listes de combattants à intégrer dans l’armée et la déstabilisation des groupes armés en encourageant des divisions et créant de nouveaux groupes et tendances (ph 63-71 pages 21-23). Diawara et son adjoint, le colonel Ibrahima Sanogo recevaient au moins jusqu’en Juillet 2018, un payement mensuel du trafiquant (et député de l’Assemblée) Mohamed Ould Mataly (sous sanctions de l’ONU) pour lui assurer une protection de ses affaires. Le colonel Bougadary Singaré (SE) est accusé d’avoir vendu des places dans les unités reconstituées pour une moyenne de 500.000 FCFA selon les grades (ph 67). Son remplaçant, le lt-colonel Malick Yero Dicko a personnellement attribue aux « Mouvement de l’inclusivité » 15 postes dans les bureaux régionaux du DDR (ph 69). La SE participe également à l’aide aux personnes sous sanction, notamment Mohamed Ousmane de la CPA (ph) 71, page 23, Mohamed Ould Mataly (Ph 53, page 17), Mohamed Ben Ahmed Mahri (Rouggy) (ph 53, page 18, note 69) et Baye Coulibaly (Ph 106, page 29). Le haschisch marocain demeure la principale drogue trafiquée au Mali ; il y a aussi la cocaïne. La SE est accusée d’avoir fait transporter 1 tonne de drogue dans un avion de l’armée de Gao à Bamako (ph 72, page 23) entre le 11 et 12 Mai 2019.

Source : INFO-MATIN

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