Depuis quelques semaines, l’ancien Premier ministre, Moussa Mara, ne semble plus tenir sur place. Prétexte de cette agitation? Sensibiliser sur le contenu du projet d’accord d’Alger paraphé par le gouvernement et dont la signature est prévue le 15 mai. Dans son exercice de sensibilisation, Moussa Mara a rencontré des responsables politiques et effectué quelques déplacements à l’intérieur et même à l’étranger.
Au fait, l’ancien Premier ministre ne rate plus une occasion pour magnifier l’accord. Seulement voilà. Le document d’Alger, contrairement à l’accord de Ouaga, est une camisole de force que le gouvernement malien s’est empressée de porter, sous la pression de la médiation algérienne. La réalité? Moussa Mara, à cause de son voyage à Kidal (en mai 2014) a gâché tous les acquis de l’accord de Ouaga, conduit par la CEDEAO.
Si le Mali a rampé à plat ventre pour se retrouver à Alger, c’est bien à cause de Mara qui, par des calculs politiciens, avait tenté une opération militaire hasardeuse pour reprendre Kidal.
Finalement, cette opération a livré Kidal aux bandits armés. La suite, on la connait. Et Mara, sans doute pour jeter de la poudre aux yeux des Maliens, ne peut que faire du marketing autour de cet accord. Une maladroite tentative de faire oublier l’acte qu’il a posé à Kidal? Sans doute.
L’Aube
Source: L’Aube