Le ministre de l’Energie et de l’Eau Malik Alhousséini, à la tête d’une forte délégation notamment le Dg par intérim de la SOMAPEP, Aly Diallo, et la directrice des opérations de la banque mondiale au Mali, Soukéina KANE, a effectué une visite de terrain le lundi 06 novembre dernier. Objectif : s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de la station de pompage de Kabala.
La visite a débuté par une réunion de staff du projet. L’occasion pour Mamadou SANGARE, son coordinateur, d’expliquer à la délégation le niveau d’avancement des tâches. Selon les explications et assurances données par M. Sangaré, les gros-œuvres des murs de clôture sont achevés. Concernant la digue d’isolement des ouvrages dans le fleuve, la démobilisation des 360 ml de digue qui avait été interrompue par l’hivernage, sa réalisation se poursuivra à partir du mois de mars 2018, a-t-il confié, ajoutant par la même occasion que le génie civil est exécuté à 100 % et que les tuyaux de liaison livrés ont été posés à 98 %.
La station d’exhaure, le canal des liaisons, les fosses de pompage, la conduite des refoulements des eaux brutes sont des travaux qui sont fin prêts, a assuré M. Sangaré. En somme, le taux d’exécution physique du projet est de 70,39% pour un délai consommé de 68,9% et le taux d’exécution financier est de 50,51%%, a-t-il poursuivi.
D’où la satisfaction de la directrice des opérations de la banque mondiale au Mali, Soukéina Kane. «Du point de vue de l’avancement des travaux que nous finançons dans l’ensemble, nous sommes satisfaits de l’exécution qui se tient dans le délai initial», a-t-elle confié. Et de signaler que dans ce projet d’envergure d’approvisionner en eau la ville Bamako, la banque mondiale est impliquée avec d’autres bailleurs. Par la même occasion, elle a insisté sur une collaboration parfaite et une bonne coordination entre les services de l’Etat impliqués avec les autres bailleurs de fonds afin de s’assurer du respect du calendrier d’exécution du projet.
Et le ministre Malick Alhousseini de rappeler que le projet est très attendu par les populations de Bamako. Insistant par ailleurs sur sa complexité, il a ajouté qu’il est financé par plusieurs bailleurs de fonds et que son exécution demande l’implication de beaucoup de bureaux d’études et d’entreprises. «Cette complexité nous oblige un suivi rapproché et une coordination avec l’ensemble des partenaires techniques et financiers», dira-t-il. Il s’agit d’une première au Mali et dans la sous-région, s’est-il réjoui par ailleurs, en promettant l’achèvement des travaux comme prévus en fin décembre 2018.
Face aux rares insuffisances observées, il a convoqué un comité de pilotage de projets avec tous les acteurs et les PTF le 20 de ce mois. Ce comité de pilotage doit permettra d’identifier les causes de ses problèmes afin d’apporter des solutions au respect des exigences de délai.
Amidou Keita
Source: Le Témoin