Les autorités maliennes et ses partenaires techniques et financiers se sont rencontrés dans la salle de réunion du ministère des Mines, de l’Energie et de l’Eau, le mercredi le 26 janvier 2022. L’objectif de cette rencontre est la validation du Programme national de Gouvernance du Secteur Eau Assainissement (PNGSEA). La cérémonie d’ouverture a été présidée par le secrétaire général du ministère des Mines, de l’Energie et de l’Eau, Soussourou Dembélé, en présence de la cheffe de file PTF assainissement de l’Ambassade de la Belgique, Naline Dulac Enabel.
Donner de l’eau potable à toutes les couches de la population, surtout celle qui est vulnérable, demeure une préoccupation pour le gouvernement du Mali. C’est dans cet optique qu’il a rencontré ses partenaires techniques et financiers pour la validation du rapport sur l’État des lieux du Programme national de Gouvernance du Secteur Eau Assainissement ( PNGSEA ). À l’entame de ses propos, le secrétaire général du ministère des Mines, de l’Energie et de l’Eau, Soussourou Dembélé a remercié l’ensemble des partenaires techniques et financiers, notamment la Banque mondiale, le Royaume des Pays-Bas, le PEPA/GIZ, l’UNICEF et la Banque africaine de Développement ( BAD ) pour leur appui à la réalisation des études relatives à l’élaboration de la politique nationale de l’eau et de la politique nationale d’assainissement ainsi que les programmes nationaux à l’horizon de 2030. En effet, ces programmes gouvernementaux ont aussi pour mission la redistribution de l’eau de qualité à tous les Maliens. Selon le secrétaire général du ministère des Mines de l’Energie et de l’Eau, le taux d’accès aux services élémentaires d’eau potable est de 69,6% en 2020 pour 79,7% en milieu urbain et 65,6% en milieu rural. Tandis que celui de l’assainissement est de l’ordre de 38% au plan national. À ses dires, le processus d’élaboration de six programmes nationaux est en cours pour permettre l’adoption et la mise en œuvre des politiques nationales de l’eau et d’assainissement : Il s’agit de l’accès à l’eau potable, de la gestion durable des eaux usées et excrétas, de la gestion durable des déchets solides, de la gestion durable des eaux pluviales pour ne citer que ceux-là. « L’eau, c’est la vie, l’assainissement aussi fait partie des bonnes conditions de santé de la population. C’est tout à fait normal à un moment donné de voir qu’est-ce qui a été fait, qu’est-ce qui est à faire dans ce sens pour une meilleure condition de vie de nos populations, des populations vulnérables ? Comment les atteindre en matière d’approvisionnement en eau potable ? » S’interroge le secrétaire général Soussourou Dembélé. La mise en place d’une gouvernance transparente et incluse de la gestion de l’eau et l’assainissement demeure une nécessité pour l’accès à l’eau potable pour tous.
Falaye Sissoko
Source: Canard déchainé