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Abdoulaye Idrissa Maïga rencontre les femmes leaders : TOUT SUR LES GRANDS CHANTIERS DE LA DECENTRALISATION

Le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Abdoulaye Idrissa Maïga, a rencontré mardi les femmes leaders du pays. C’était en présence du ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Sangaré Oumou Ba. Elles étaient toutes là : élues, responsables politiques, représentantes des organisations faîtières féminines et des réseaux féminins. Elles ont discuté avec le ministre de thématiques liées à la promotion de la Malienne.

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Il a aussi été question des élections communales, régionales et du district de Bamako prévues en octobre prochain et des grands chantiers de la décentralisation, axés sur la régionalisation.
Abdoulaye Idrissa Maïga a expliqué que la voie était ouverte à la refondation du pays, une période cruciale à laquelle les femmes doivent prendre part à souhait.
Celles-ci ont ainsi été briefées sur les innovations majeures apportées aux élections communales, régionales et du district de Bamako. Notamment l’application du suffrage direct pour l’élection du conseil régional et du conseil du District de Bamako. Selon le conférencier, Mamani Nassiré, conseiller technique chargé des questions juridiques au ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, cette décision de consacrer le suffrage direct pour l’élection de tous les conseils (sauf le conseil du cercle), en remplacement du suffrage indirect qui avait cours pour ce type d’élections, procède de la volonté de traduire dans les faits les recommandations des Etats généraux de la décentralisation tenus en 2013.
Le suffrage universel direct adopté pour les élections régionales et celles du District de Bamako a nécessité une modification de la loi électorale, du code des collectivités territoriales et du statut particulier du district de Bamako. L’autre innovation est la détermination d’un montant de participation aux frais électoraux aux élections régionales et du District de Bamako. Il a été fixé à 5000 Fcfa par candidat.
Pour les élections communales, les frais restent inchangés. Ils sont fixés à 5000 Fcfa. Autre innovation de taille : la consécration du candidat en tête de la liste ayant obtenu le plus grand nombre de sièges comme maire de la commune, maire du District de Bamako ou président du conseil régional. En cas d’égalité de sièges, le conseiller figurant à la tête de liste ayant obtenu le grand nombre de suffrages devient maire de la commune, maire du District de Bamako ou président du conseil régional. En cas d’égalité de suffrage, le conseiller figurant à la tête de la liste le plus âgé devient maire de la commune, maire du District de Bamako ou président du conseil régional.
Les femmes ont aussi pris connaissance du contenu du chronogramme actualisé des élections à venir. Une communication de Adama Sissouma leur a permis de cerner le concept des grands chantiers de la décentralisation axés sur la régionalisation. La nouvelle approche, selon le conférencier, consiste à mettre le développement régional au centre de la gouvernance, de la croissance de l’activité et de la solidarité nationale dans le respect des diversités culturelles et territoriales, en préservant l’unité et l’intégrité nationale.
Il a tenu à établir la différence entre régionalisation et régionalisme. Ce dernier, dira-t-il, n’a rien à voir avec la démocratie, la décentralisation et le développement durable d’autant plus qu’il fait référence non pas à des interventions publiques dans la paix et la cohésion sociale mais à des luttes fratricides, des guerres et des pratiques contraires à la loi, aux droits de l’homme et du citoyen, à l’unité nationale dans la diversité. La régionalisation, elle, se met en place dans le cadre d’un Etat unitaire conformément au principe constitutionnel de la libre administration des collectivités territoriales.
Les femmes leaders ont apprécié la tenue de cette rencontre. Elles promettent de se mobiliser et d’accompagner l’Etat autant pour la mise en œuvre de l’accord que pour la participation des femmes aux prochaines échéances électorales. L’Etat, de son côté, doit s’efforcer de faire enfin de l’égalité du sexe et de la parité genre, une réalité dans notre pays.

M. A. TRAORE

source : L Essor

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