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ABDOULAYE DIOP CONFERE AVEC LES DIPLOMATES : Le programme de la signature de l’accord déballé

Les huit mois d’âpres négociations ayant conduit à l’Accord d’Alger devant être signé vendredi et le programme y afférent étaient le plat de résistance hier de la rencontre du ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale avec les diplomates accrédités au Mali.

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En dépit de la violation du cessez-le-feu à plusieurs reprises par des mouvements armés à travers notamment des attaques à répétition contre les régions de Mopti et de Tombouctou, les autorités maliennes qui font preuve d’inaction face à la recrudescence de la violence ces dernières semaines, caressent l’espoir de parvenir à un accord avec des groupes armés.

En prélude à la signature de l’Accord d’Alger prévu en principe vendredi 15 mai 2015, le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop a rencontré hier à son département à Koulouba les diplomates et chefs de missions diplomatiques accrédités dans notre pays.

Au centre des discussions, le processus ayant abouti à l’Accord d’Alger. De même, les diplomates ont eu droit au programme de la signature de l’Accord en terre malienne. Pour l’instant, le lieu retenu est le Centre international de conférences de Bamako (CICB) et l’heure indiquée pour la signature est 15 h. Du moins, c’est ce qui ressort du programme relatif à l’évènement.

Mais avant cette rencontre avec les diplomates, c’est le Palais des sports en zone ACI qui avait été indiqué pour abriter la cérémonie solennelle de signature de l’accord pour la paix et la réconciliation. Le ministre Abdoulaye Diop et ses interlocuteurs ont convenu d’intensifier les actions de communication de proximité sur la nécessité de la paix et de la cohésion sociale. A 48 h de la date fatidique de la signature de l’Accord d’Alger, il n’en demeure pas moins que des interrogations demeurent. Qui signera et qui ne signera pas le document ? Si du côté de la partie gouvernementale et de la médiation internationale, il n’y a pas d’inquiétude, le doute est cependant permis du côté des mouvements armés au regard des derniers développements sur le terrain.

Il est question qu’une pléiade de chefs d’Etat et de gouvernement soit de la partie. C’est ce qui explique l’offensive diplomatique malienne en direction de certains présidents de la sous-région comme la Mauritanie, le Niger etc.

Mohamed Daou

source : lesechos

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