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A quatre jours de la signature de l’accord de paix par la CMA : Une délégation de la médiation attendue cette semaine à Ménaka

Cette mission de la médiation, qui intervient après celle effectuée par la MINUSMA, pourrait être considérée comme celle de la dernière chance. Outre la médiation internationale, des actions seraient entreprises en coulisse par le Gouvernement afin que le rendez-vous du 20 juin ne soit un échec.

La plateforme s’est déployée en dehors de la ville de Ménaka. Alors qu’en face, à une vingtaine de kilomètres, se trouve la Coordination des mouvements de l’Azawad.

Quatre jours de la signature par la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) de l’accord de paix, c’est la course contre la montre pour la médiation internationale conduite par l’Algérie qui doit entreprendre, cette semaine, une visite à Ménaka pour évaluer la situation et discuter avec la coalition pour la réconciliation et la paix, un regroupement d’organisations de la société civile. Il s’agit pour la médiation de trouver rapidement un dénouement heureux à la question de la sécurisation de Ménaka. Auparavant, c’est une délégation de la MINUSMA qui s’était rendue sur place pour recueillir les doléances de la population.

Notons que depuis la signature à Alger de « l’arrangement sécuritaire sur Ménaka » prévoyant le retrait de la plateforme des forces patriotiques de cette ville, la société civile locale est entrée en ébullition à travers des manifestations gigantesques  dénonçant le  retrait de la plateforme des forces patriotiques et la sécurisation de la ville par la MINUSMA.  La médiation, en décidant d’effectuer une visite de terrain, adhère à l’une des requêtes de la plateforme. En effet, cette dernière, qui a pourtant refusé de signer  »l’arrangement sécuritaire  » a demandé l’organisation d’une mission multipartite sur Ménaka, composée de la médiation élargie, de la Plateforme, des autorités traditionnelles et de la collectivité locale de Ménaka et des députés en vue de parvenir à une solution acceptable.

Actuellement sur le terrain, les forces patriotiques se sont déployées à la périphérie de Ménaka. Alors que la Coordination des mouvements de l’Azawad serait à une vingtaine de kilomètres de la ville.

La signature de l’accord de paix du 20 juin prochain dépendra en grande partie de la réussite de cette mission de la médiation sur Ménaka et des arguments que celle-ci avancera en vue d’obtenir le retrait des forces patriotiques et d’une bonne garantie pour les populations locales.

Plusieurs actions seraient entreprises par les autorités maliennes pour amener la Coordination des mouvements de l’Azawad à signer le 20 juin l’accord de paix.

Abdoulaye DIARRA

 Source: L’Indépendant
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