«Nous voulons savoir ce qu’on a dépensé dans la loi d’orientation et de programmation militaire concernant les 1230 milliards»
Pr Clément Dembélé, de la Plateforme de lutte contre la Corruption et le Chômage (PCC), a animé une conférence de presse en prélude à une marche qui aura lieu, le vendredi prochain, aussi il a fait le point sur la situation qui a prévalu sur la marche passée et les prochaines dispositions prises par la Plateforme PCC.
Selon le président de la de la Plateforme de lutte contre la Corruption et le Chômage (PCC), cette pré-sente est faite sur demande du bureau exécutif de la Plateforme, qui a souhaité de faire le point de la marche du vendredi 28 février der-nier, et annoncé les actions qui vont suivre les jours et les semaines à venir, afin de montrer aux dirigeants que rien ne sera comme avant.Il a indiqué que deux (02) thèmes seront débattus, au cours de cette conférence de presse, à savoir: la crise scolaire et la situation sécuritaire du pays.«Il ne s’agit pas de sauver l’année, mais plutôt de sauver l’école malienne, ce qui est une différence qualitative et quantitative, et parler d’une nouvelle doctrine, une nouvelle façon d’analyser la situation sécuritaire au Mali, de façon transversale, profonde et objective», a-t-il indiqué.CRISE SCOLAIRE Il a rappelé que l’année dernière, la PCC a mené des actions de négociation et d’intervention qui se sont soldé par un échec et les enfants maliens ne sont partis à l’école que pendant trois (03) mois sur neuf (09): «cela de-puis l’adoption de la Nouvelle École Fondamentale (NEF), qui a donné naissance au Programme Décennal de Développement de l’Éducation (PRODEC), qui a complètement bouleversé l’école malienne dans son contenu et sa forme pédagogique, les programmes de l’école malienne dans son contenu pédagogique, fait que nous avons une école malienne très malade et orpheline».
Il a affirmé que, l’Université du Mali produit chaque année 12.000 diplômes, et quand on regarde la statistique du ministère du travail, il n’y a que 3% d’employabilité et 1% d’emploi direct. Ce qui veut dire que: pour un jeune malien qui quitte l’Université malienne, seule-ment trois (03) ont la chance d’avoir de l’emploi, cela correspond proportionnelle-ment à 99% des jeunes diplômés qui sont alors destinés au chômage avant même la fin de leurs études.Pour remédier à ce mal, il a précisé que la réparation de cette faute implique l’en-semble des maliens, pour sauver l’école malienne.
«Il y a une vingtaine d’années, quand un malien était à l’école privée, cela voulait dire qu’il est un mauvais élève, parce que les meilleurs étaient dans les écoles publiques, et aujourd’hui la tendance s’est renversée, cela s’explique par la déliquescence et l’absence totale de l’État dans l’éducation», aujourd’hui, il invite tout un chacun à aider l’État à se relever.A l’en croire, pour une sortie de crise: «après la sortie du vendredi dernier, nous proposons que l’État accepte l’application de l’article 39, car là où ça coince, c’est le rappel de 2019, et nous sommes prêts à…
RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU MERCREDI 04 MARS 2020
Aïcha CISSÉ
NOUVEL HORIZON