Les grandes puissances sont réunies, vendredi, à New York puis au siège de l’ONU pour trouver une solution à la guerre en Syrie. Elles tenteront notamment de s’accorder sur une résolution qui entérinerait un plan de paix américano-russe.
Les grandes puissances se retrouvent, vendredi 18 décembre, à New York et au siège de l’ONU, au chevet de la Syrie ravagée par près de cinq années de conflit. Dix-sept pays sont représentés, dont les États-Unis, la Russie, l’Arabie saoudite et l’Iran, ainsi que trois organisations multilatérales, l’ONU, l’UE et la Ligue arabe. Ils tenteront notamment de s’accorder sur une résolution du Conseil de sécurité qui entérinerait un ambitieux plan américano-russe pour un cessez-le-feu et un règlement politique.
C’est la troisième réunion au sein du Groupe international de soutien à la Syrie depuis fin octobre, dans le cadre du processus diplomatique dit de Vienne qui a produit le 14 novembre une feuille de route pour la Syrie. Ce document prévoit une rencontre à compter du 1er janvier entre représentants de l’opposition syrienne et du régime de Damas, la formation d’un gouvernement de transition dans les six mois, des élections dans les 18 mois et un projet de cessez-le-feu pour mettre fin au conflit, qui a fait plus de 250 000 morts et poussé des millions de Syriens à la fuite.
Le sort d’Assad continue de diviser
Mais le sort du président Bachar al-Assad demeure le principal obstacle à une sortie de crise.
Washington, qui il y a encore quelques mois répétait que le départ immédiat du président syrien était nécessaire, a assoupli sa position. Le secrétaire d’État américain, John Kerry, à Moscou mardi, a assuré au président russe Vladimir Poutine, allié de son homologue syrien, que Washington “ne cherchait pas de changement de régime” à Damas. Un revirement qui lui a valu de nombreuses critiques.
Arrivé jeudi soir à New York, John Kerry %
Source: France 24