À quelques mois de l’élection présidentielle, les hommes politiques maliens battent sérieusement une précampagne. Ils n’arrêtent plus de se faire voir. Qu’espèrent-ils pour ce nouveau Mali ? L’arène politique depuis un certain temps s’enflamme !
C’est en tout cas une arène politique qui nous offre de plus en plus de sérieuses surprises avant les prochaines élections générales, à commencer par l’élection présidentielle. D’aucuns pour l’instant n’ont pas les bras croisés, autrement dit, que des hommes politiques se mettent pour de vrai à la tâche et espèrent, bien sûr un bon résultat pour un futur meilleur du parti. La création de mouvements et de partis politiques vient mettre ou éveiller la béquille magique de la scène politique malienne. À l’image de Morema (Mouvement pour la refondation du Mali), de la nouvelle plateforme de l’ancien premier ministre du régime déchu, successeur du regretté, ex-PM Modibo Kéïta, Abdoulaye Idrissa Maïga, la Plateforme ‘’Un Mali d’Avenir’’, a vu le jour le 20 mars dernier. Une vraie volonté politique à faire en sorte que de nouvelles mouvances politiques s’insurgent. Préalablement, l’annonce de la candidature de Malick Coulibaly, ancien ministre de la Justice et Garde des Sceaux. Du haut de son caractère d’homme de justice et politique avec une honnêteté dont nul ne saurait nier, Malick Coulibaly aurait-il des voix suffisantes pour briguer la magistrature suprême ? Ce qui est sûr, l’avenir nous le dira. Cette arène politique qui a commencé à s’enflammer depuis la mise en œuvre des organes de la transition. Des voix qui se lèvent, plus encore des voix malignes, habiles et futées. Pire et inimaginable, le capitaine bombardé général, Amadou Haya Sanogo, injustement libéré sans aucune forme de jugement ou procès se voue à faire campagne en son propre nom. Qui sait si c’est pour se positionner pour élections générales à venir ? Et c’est plausible, en tout cas, la présidentielle s’approche à grands pas. En effet, l’apparition ou la création du mouvement pour la refondation du Mali (MOREMA) donne à réfléchir. Et si ce nouveau mouvement se transformait en une plateforme politique ou une force politique en vue des prochaines élections générales qui se tiendront en 2022 dans notre pays. Est-ce un atout pour Me Kassim Tapo et ses compagnons qui aspiraient à participer à l’élection du président de la République ? C’est une hypothèse que n’importe qui aujourd’hui pourrait y émettre. Car, dans ce pays, il y a tellement de retournements de situation, de surprises et de voltefaces qui ont émaillé cette classe politique que rien ne nous étonnera venant d’elle. Ce qui nous revient à ne pas croire à la parole d’un politique.
Moriba DIAWARA
Source : LE COMBAT