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A la Une: l’ouverture de la COP21

La grande conférence de Paris dédiée à la lutte contre le changement climatique va-t-elle réussir là où les précédents sommets internationaux ont échoué ? Non, répond de but en blanc le journal canadien Toronto Sun, très cynique sur la question : « Ce n’est pas la première fois que les Nations unies organisent une telle fête de palabres », rappelle l’éditorialiste. « Ça n’a jamais empêché les émissions de gaz à effet de serre de continuer à grimper partout dans le monde. Avec 50 000 participants officiels et officieux et un record de chefs d’Etat et de gouvernement attendus, on sait d’ores et déjà que cette conférence sera déclarée comme un succès par ses organisateurs. Mais cela n’a rien à voir avec le monde réel », conclut le Toronto Sun.

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Le Washington Post ne partage pas ce point de vue : « Les organisateurs de la conférence de Paris ont appris des erreurs du passé », estime, au contraire, le quotidien qui souligne la nécessité de se fixer des objectifs raisonnables pour pouvoir les atteindre et surtout les appliquer par la suite. « La conférence de Paris peut mettre le monde sur la voie d’une baisse significative des gaz à effet de serre », estime le Washington Post. La COP21 « peut décider de mécanismes qui supervisent des progrès de chaque pays en la matière et mettre en place des institutions et objectifs qui enjoignent les gouvernements dans le monde de faire plus dans les années à venir ».

De son côté le New York Times considère qu’en seulement deux semaines, la conférence de Paris « ne va très probablement pas produire un accord qui sauvera la planète. Mais elle peut réussir quelque chose de neuf, à savoir : faire naître un véritable sens de responsabilité collective parmi les nations, les grandes et les petites, les riches et les pauvres, pour que tous cherchent ensemble une solution globale pour un problème global ».

La COP21 s’est ouverte ce matin, alors que la France est toujours en état d’urgence après les attentats du vendredi 13 novembre à Paris. Le Los Angeles Times publie aujourd’hui un vibrant appel aux grands décideurs de ce monde de ne pas déconnecter ou mettre en fausse concurrence la lutte contre le changement climatique et la lutte contre le terrorisme, car les deux « sont intimement liées », estime le journal de la côte Ouest qui poursuit: « On sait grâce aux archéologues que des précédentes périodes de changement climatique ont toujours été accompagnées de troubles sociaux-politiques. Or, dans la conjoncture actuelle, qui profitera d’un tel scénario catastrophe : sans aucun doute les jihadistes », conclut le Los Angeles Times.

Processus électoral en Haïti : l’impasse perdure

Après des jours d’attente, de tractations et de spéculations, le groupe des huit candidats à la présidence qui n’acceptent pas le résultat définitif du premier tour, a finalement publié un communiqué « ce dimanche soir, peu avant minuit », rapporte la correspondante du Miami Herald.

Dans ce texte, publié dans son intégralité par Alterpresse ce matin, le G8, comme ce groupe de présidentiables se fait désormais appeler, met de nouveau en cause la crédibilité du Conseil électoral provisoire. Le CEP est qualifié de « partisan, défendant le candidat du pouvoir dénoncé comme le principal bénéficiaire des cas de fraudes » lors du premier tour de la présidentielle.

Les huit signataires exigent donc des changements au sein du Conseil électoral, au sein du commandement de certaines directions départementales et de certaines unités de la Police nationale haïtienne, ainsi que la fin des représailles et de la répression policière contre des manifestants pacifiques.

A défaut de ces changements, le groupe des huit présidentiables suggère la mise en place d’un gouvernement de transition dont le rôle sera de réformer l’Etat, de faire adopter une nouvelle Constitution et, enfin, d’organiser des élections générales crédibles et propres dans un délai ne dépassant pas vingt-quatre mois. Mais, comme le note Jacqueline Charles duMiami Herald, « on ne sait toujours pas si Jude Célestin (arrivé en deuxième position du premier tour et membre du groupe des huit, ndlr) participera ou non au second tour présidentiel ». Une chose est certaine : pendant que le G8 durcit le ton, le candidat Jovenel Moïse, dauphin du président sortant et arrivé en tête du premier tour selon les résultats, est déjà en pleine campagne pour remporter la présidence haïtienne.

 

Source: RFI

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