Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

A la Une: Barack Obama en position de force pour négocier les accords de libre-échange

À Washington s’est nouée une alliance entre les républicains du Congrès et le président démocrate. Du coup cela fait la Une de plusieurs quotidiens à commencer par le New York Times. Les républicains et démocrates du Congrès américain se sont mis d’accord hier,  jeudi, pour donner des pouvoirs accrus à Barack Obama dans la négociation des accords de libre-échange avec l’Union européenne et onze pays de la région Asie-Pacifique. Ce compromis ouvre la voie « à un conflit qui oppose le président, pour une fois allié des républicains, à une partie de son propre camp, les démocrates », écrit le New York Times.

barack obama president etats unis amerique usa

Selon le journal, la négociation de ces deux accords commerciaux sera l’une des batailles les plus dures que Barack Obama aura à mener durant les 19 mois qui lui restent à la Maison Blanche. Une partie de son électorat, des militants démocrates, des syndicats ou des organisations latinos se montrent hostiles à de nouveaux accords de libre-échange. « Ils estiment que les accords commerciaux déjà conclus dans le passé n’ont pas eu l’impact espéré et promis sur les emplois », conclut le New York Times.

Le monde selon Jeb Bush

À quoi ressemblerait la politique étrangère des États-Unis si l’ancien gouverneur était élu président ? D’après le Washington Post, elle ressemblerait étrangement à celle de son frère et ancien président George W. « Si Jeb Bush occupait la Maison Blanche, écrit le quotidien, il n’y aura pas de rapprochement entre les États-Unis et Cuba ». Un président Bush renforcerait les sanctions à l’égard de l’Iran et demanderait à l’OTAN de déployer plus de troupes en Europe de l’Est pour faire contrepoids à la Russie de Vladimir Poutine.

En fait, Jeb Bush s’inscrit complètement dans l’approche géopolitique de son frère. Ce faisant, il exprime une opinion largement répandue dans l’establishment républicain, reconnaît le Washington Post. Mais en copiant la politique étrangère de son frère, il risque aussi de décevoir pas mal d’Américains qui reprochent justement à George W. Bush d’avoir lancé deux guerres.

Mais pour le moment, Jeb Bush n’est même pas encore candidat à l’investiture de son parti pour élection présidentielle. Et un nouveau sondage montre qu’il a des soucis à se faire. L’ancien gouverneur de la Floride est devancé dans son fief par le sénateur Marco Rubio qui a annoncé sa candidature en début de semaine. D’après une enquête réalisée parmi 400 militants républicains, publiée sur le site Politico, 31 % des personnes interrogées enverrait le jeune américano-cubain dans la course à la Maison Blanche, contre 30 % en faveur de Jeb Bush.

De moins en moins d’Américains sont favorables à la peine de mort

C’est à la Une du journal canadien La Presse : les Américains sont toujours en majorité favorables à la peine capitale, mais les opposants gagnent du terrain. D’après une étude du Pew Research Center, 56 % se déclarent aujourd’hui en faveur de la peine capitale, ils étaient encore 62 % à partager cet avis il y a 4 ans.

Comment expliquer cette baisse ? Selon La Presse, ce sont les électeurs démocrates qui ont changé d’opinion sur ce sujet et qui ne sont plus que 40 % à soutenir la peine de mort, contre 56 % en 2011. Le quotidien rappelle qu’au total, 29 États américains et la capitale fédérale ont aboli la peine capitale ou ne l’utilisent plus. Hier le parlement du Nebraska, dominé par les républicains, a voté contre la peine de mort, mais cette loi ne passera probablement pas, car le gouverneur a promis d’utiliser son veto.

Crise économique au Venezuela

Au Venezuela, où le « déjeuner en ville » coûte de plus en plus cher. C’est une information publiée dans le journal El Nacional. Preuve de la crise économique que traverse le pays, le prix d’un déjeuner a presque doublé en un an. En cause, la pénurie des aliments de base qui sont donc devenus très chers. Comme l’explique un habitant de Caracas au quotidien, manger au resto ou cuisiner à la maison revient presque au même, tellement les prix pour la viande, la salade ou le riz ont grimpé.

 

Source: RFI

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance