L’Union pour la République et de la démocratie (Urd) a tenu Samedi, le 18 Novembre 2017, sa 8e conférence nationale. C’était au Palais de la culture Amadou Hampaté Ba, en présence des militants et des sympathisants venus massivement de divers horizons.
Le début de la cérémonie a été marqué par une projection d’un film documentaire des œuvres réalisées par l’Urd au Mali, particulièrement la construction d’une école à Drametou dans le cercle de Bafoulabé, région de Kayes, d’une valeur de plus de 50 millions de nos francs. Cette projection a été aussi le témoignage des adhérents venus d’ailleurs pour agrandir la famille Urd, après avoir été accueillis à bras ouvert, ils ont été rassurés par les militants du parti.
Dans son intervention, le président du parti, Soumaïla Cissé, signale que cette 7e conférence révèle un triple intérêt pour restaurer l’espoir et l’état d’esprit, qui anime et mobilise toute l’opposition.
Quoiqu’il advienne, la conférence apporte non seulement la conviction que le Mali aura enfin la véritable bonne réponse, à son désespoir actuel, mais elle en atteste la certitude.
L’opposition actuelle a donc cette responsabilité majeure de forger le destin du Mali. Devant une nation déchirée, poursuit-il, elle veut briser les vents contraires pour y instaurer une communauté plurielle d’unité, de tolérance, de fraternité et de solidarité.
Face à une République qui subit tant d’épreuves douloureuses et survit dans la peur du jour et l’angoisse du lendemain, elle veut restaurer la force du courage et du pardon, la vertu de l’effort, l’égalité des chances, la reconnaissance de la particularité individuelle, la justice équitable, la dignité et le respect des choix de vie, argue-t-il.
C’est an fait restaurer l’espoir… en guidant notre pays dans l’espérance possible et légitime de sa pérennité.
«L’espoir doit prendre exemple sur la lumière. Si elle s’éteint, nous ne savons plus où nous allons. C’est donc lorsque tout semble perdu que l’espoir a toute sa raison d’exister».
A l’en croire, «restaurer l’espoir est un défi. Aucune montagne n’est infranchissable à condition de la gravir en équipe solidaire. Nous devons chérir la démocratie, la défendre contre tous ses travers pour ne pas en faire une démocratie d’acclamation d’un chef ou d’exclusion d’un camp. Nous devons empêcher qu’elle ne devienne autoritaire, en modifiant à son profit en particulier la Constitution.
La démocratie ne peut être confisquée. Une fois l’espoir restauré, le vote reste toujours le juge de paix. Ainsi, chaque Malien aura à décider de l’avenir du pays. Faisons confiance à notre peuple pour voter demain la nécessaire alternance, le vrai et puissant changement. C’est notre devoir de génération. C’est de notre responsabilité. C’est la mission sacrée que nous devons accomplir au nom de la survie et la renaissance de notre pays : le grand Mali, le Maliba», conclut le président de l’Urd.
Fatoumata DOUMBIA