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77è Assemblée générale de l’ONU, ce mardi, à New York : L’affaire des 46 soldats arrêtés pour » mercenariat » s’invite au débat

C’est ce mardi 20 septembre que s’ouvre, à New York, la 77è Assemblée générale de l’ONU, un rendez-vous capital dans le concert des nations et au cours duquel des sujets d’actualité sont débattus par les dirigeants du monde. L’affaire des 46 soldats ivoiriens, arrêtés pour  » mercenariat « , à Bamako, ferait partie de ces sujets, qui seront abordés, en marge de l’Assemblée générale par le Secrétaire général de l’ONU, le Premier ministre malien par intérim et, sans doute, la partie ivoirienne.

 

A noter que dans ces différentes interventions, l’on ne devrait pas s’attendre aux mêmes interprétations. D’autant que chacune des parties signalées va commenter cette question hautement sensible, suivant les éléments d’appréciation en sa possession. Déjà, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a, dans une récente sortie, donné un aperçu de ce qui pourrait être la teneur de ces discussions, lorsqu’il a déclaré que  » les militaires ivoiriens détenus au Mali ne sont pas des mercenaires ». Ajoutant : « On  est en contact permanent avec les autorités maliennes. Je vais recevoir la délégation du Mali. Pour moi, c’est une chose qui est importante. Il faut résoudre ce problème ».

Il a, en outre, appelé les autorités de la Transition pour la libération de ces soldats.

Dans ce dossier, l’ONU avait reconnu des « dysfonctionnements » dans une note adressée au gouvernement malien et admis que « certaines mesures n’avaient pas été suivies ».

Pour sa part, la partie ivoirienne a sollicité l’intervention de l’ONU pour clarifier cette affaire, avant d’appeler à la tenue d’une Réunion extraordinaire des Chefs d’Etats et de Gouvernement de la CEDEAO en vue de la libération de ses soldats.

A New York, la délégation malienne ne manquera pas de revenir sur le règlement bilatéral et judiciaire de cette affaire, comme cela a été réaffirmé, en réaction à la volonté manifeste de la partie ivoirienne d’associer, au-delà de l’ONU, la CEDEAO dans la gestion de cette crise. Le Secrétaire général de l’ONU prêtera sans doute une oreille attentive à l’argumentaire de chacune des parties, en vue d’y trouver une solution.          

Abdoulaye DIARRA

Source: l’Indépendant

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