L’UNESCO, c’est l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture. Créée en 1945-1946, pour contribuer au maintien de la paix et de la sécurité internationales, permettant la collaboration entre les nations pour le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales, l’UNESCO fête aujourd’hui son 70ème anniversaire.
Depuis 1972, elle administre le Patrimoine mondial et veille à la conservation des sites naturels et des monuments d’une valeur exceptionnelle. En 2011, ces monuments qui sont des biens de l’humanité étaient au nombre de 936.
Au Mali, l’œuvre de l’UNESCO se concrétise plus particulièrement dans le domaine de l’éducation. Le président Modibo Keïta qui mit un accent particulier sur l’éducation (la réforme de l’enseignement en 1962) a, dès l’accession du Mali à l’indépendance, développé l’enseignement supérieur là, où il n’y avait qu’un seul et unique lycée (le lycée Terrasson des Fougères). Avec l’aide de l’UNESCO, il créa l’École normale supérieure, l’École nationale d’administration, l’École nationale des ingénieurs et l’IPR de Katibougou.
Dans le cadre de la formation des formateurs pour l’enseignement supérieur, l’UNESCO a permis au Mali de mettre sur pied le Centre pédagogique supérieur (CPS) d’où sont sortis les premiers docteurs maliens dans tous les domaines des sciences, des lettres et des langues, donnant ainsi à notre pays un visage universitaire enviable. Pour cela, l’UNESCO fit venir d’Europe Occidentale, d’Europe de l’Est, des États-Unis, du Maroc, etc., des professeurs d’université compétents et enthousiastes pour une aide véritable à un pays récemment colonisé. L’enseignement supérieur a été sauvé et cela grâce à l’UNESCO.
Le Rassemblement pour le développement et la solidarité (RDS) rend un hommage vibrant à l’UNESCO pour son accompagnement exemplaire à notre pays.
Cet hommage, tout en reconnaissant les efforts d’autres personnes que nous ne citons pas, va en particulier au ministre Yaya Bagayogo, aux professeurs Baba Akhib Haïdara, Oumar Coulibaly, Bakary Kamian et Abdrahamane Baba Touré.
source : Essor
