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6ème anniversaire de la CNAS Faso Hère : Le Mali inquiète !

Créée le 25 Mai 2011 dans un quartier populaire de Bamako(Niamakoro), la convergence nationale pour une Afrique solidaire CNAS Faso Hère porte les idéaux de du Dr Soumana Sako et de plusieurs autres patriotes soucieux de la vie du Mali, surtout de son caractère souverain et républicain qui n’est plus qu’une illusion.

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Ce sixième anniversaire avait pour thème : « Le Mali et les maliens face à leur destin »

C’était à la maison des Aînés à Hamdallaye, un lieu dont la symbolique est conforme aux idéaux et aux exigences d’un ancien premier ministre rigoureux jusqu’à la moelle.  Dans une salle pleine à craquer, comme toutes les autres manifestations du parti, des militants et des représentants d’autres partis politiques et associations ont répondu présents.

Seul maitre à bord, Soumana Sako, Président d’honneur de la Cenas Faso Hère déclare « il faut qu’IBK et son ami Kassoum Tapo laissent la constitution en paix » dans son adresse à l’assistance, le Dr Soumana Sako a fait un clin d’œil comme à l’accoutumée à Modibo Keita et à ses compagnons. C’est ce qui détermine selon lui le choix de la date de création du parti. Un symbole pour le Mali et l’Afrique, un parti qui se veut au service du peuple.

L’homme est revenu sur la participation de son parti à la présidentielle de 2013 où l’argent a fait basculer le résultat. En plus, il a fustigé « la campagne forcenée des putschistes et de ces politiciens drapés du manteau de notre belle religion majoritaire. » Soumana Sako a reconnu que les résultats n’étaient à la hauteur des attentes contrairement à l’idée que les uns et les autres se faisaient.

Souleymane Tiefolo Koné, Forces Alternatives pour le Renouveau et l’Emergence (Fare An Willi) : « le Mali ne peut plus supporter la gestion actuelle »

Vous savez il y a un long compagnonnage entre les Fare que je représente ici au nom de Modibo Sidibé et le Dr Soumana Sako. Nos deux partis travaillent beaucoup ensemble. Nous avons une convergence d’ambitions comme il vient de le dire. Nous avons une convergence d’idées dans ce pays. Si nous savons contrôler les scrutins demain, du début à la fin, il est évident qu’il y aura une alternance alternative dans ce pays. »

Amadou Cissé, l’Union pour la République et la Démocratie(URD) : « Quand il était ministre des finances, j’étais encore étudiant »

 « Je suis très fier  d’être là. Quand j’ai appris que le président d’honneur Sako sera là, pour une petite histoire, je me suis dépêché. Quand il était ministre des finances, j’étais encore étudiant. On était à 8 mois sans bourses. Quand il est arrivé aux finances, c’était l’apothéose. En un jour, on a récolté 8 mois de bourses. C’était extraordinaire. Il fallait être ce jour-là Soumana Sako pour le faire et il l’a fait. »

Allaye Bocoum, Solidarité Africaine Démocratie et l’Indépendance(SADI) :

 « Que le Mali puisse aller à 200 partis politiques, c’est de l’opportunisme »

Monsieur le président, ne passons pas par la langue de bois. N’est pas bon qui le veut. N’a pas de valeurs sociétales maliennes qui le veut. Sinon nous savons que la maison la plus respectée c’est la mosquée. Et pourtant la chauve-souris nait à la mosquée. Cette chauve-souris qui est née dans la mosquée est un vampire. Ça veut dire quoi ? Monsieur le président, vous avez raison quand vous dites que ce régime, moi au départ je croyais que l’Adema, que le doyen m’excuse, qui est le parti né de l’UDPM, était la tare de notre politique. Je me suis rendu compte que le RPM aussi est la tare de l’Adema. Méfiez-vous de deux genres de personnes. Ceux qui trainent des casseroles si assourdissantes et des casseroles si lourdes. Si vous les mettez avec vous, ils vous traineront. »

Dr Abdoulaye Niang, centre Senè : « Le Mali est en train d’être bâti autrement par ce régime pour être les Etats unis du Mali »

On vous félicite pour votre engagement militant, mais moi je vous exhorte à ne pas attendre 2018 pour reprendre le contrôle de la production de l’or. Il faut le faire à partir du mois de Juillet 2017, 2018 c’est trop long. »

Aliou Nouhoum Diallo, l’icône nationale de l’Adema Association :

« Je vous salue tous au nom de la présidente Madame Sy Kadiatou Sow et de tout le comité directeur de l’Alliance pour la démocratie au Mali (Adema association.) je souhaite plein succès à la CNAS Faso Hère, je souhaite qu’elle évolue de telle façon qu’elle contribue à faire sortir le Mali des difficultés immenses dans lesquelles il est aujourd’hui. Je veux dire d’abord un ressenti qui est comme tout ressenti, qui est personnel. Dans mon ressenti, le père de la nation malienne, c’est Mamadou Konaté et le fondateur de l’Etat malien, le constructeur de l’Etat malien, c’est le président Modibo Keïta. Ce n’est pas pour rien que les pionniers disent notre père Konaté. Le président Modibo Keita, à tous égards, est l’élève de Mamadou Konaté. Son élève académique, son élève politique. Et il a parié, si le cancer n’avait pas emporté Mamadou Konaté, probablement ce serait le premier président de la République du Mali. J’ai entendu aussi quelqu’un dire ici, ou j’ai mal entendu, les malheurs de tout le Mali, c’est la démocratie instaurée après l’insurrection populaire de Mars 1991. Que l’auteur de cette affirmation me permette de dire que je n’ai pas la même perception que lui, loin sans faux. »

Nouhoum Sarr, Front Africain pour le Développement (FAD) « Que nous trouvons les moyens d’arrêter IBK et son régime avant qu’il ne soit trop tard »

« Monsieur le président, je me pose un certain nombre de questions. En longueur de journée, nous entendons parler oui Soumana Sako, c’était monsieur salaire, Soumana Sako valeur morale, Dr Soumana Sako homme incorruptible. Mais est-ce que c’était le même Soumana Sako qui était aux élections de 2013. Je me pose la question. Le moment est venu, pour vous Monsieur le Président, comme l’a dit Allaye, d’enclencher ce vaste mouvement de rassembler les forces politiques pour que nous trouvions les moyens d’arrêter IBK et son régime avant qu’il ne soit trop tard. Ce n’est pas à coup de révision constitutionnelle, à coup de lancement de grands travaux qui ne sont en réalité que du tapage que l’on peut embrigader ce peuple. »

Cheick Oumar Coulibaly, Parti socialiste Yeleen Kura : « Soumana Sako, vous constituez une école pour ce pays »

« C’est un réel plaisir pour moi de participer et de prendre la parole au nom du parti socialiste Yeleen Kura pour d’abord magnifier votre anniversaire ce jour. Je voudrais vous transmettre les salutations cordiales de Monsieur Amadou Koita avec qui vous avez mené des combats. Malgré son jeune âge, vous êtes un modèle pour lui. J’ai noté beaucoup d’inquiétudes dans vos propos, j’ai noté également  certains passages qu’on peut exploiter pour améliorer. Je voudrais que nous voyions le destin du Mali avec optimisme.  »

Bandiougou Soumaoro, Alliance Démocratique du Peuple malien (ADEPM)

« Comme mes prédécesseurs l’ont dit, Monsieur le président, lorsque vous étiez PM, les fonctionnaires maliens, les opérateurs économiques se souviennent encore de votre passage à la primature. Nous les jeunes, nous sommes là face à notre destin. Que l’on sache que là où nous sommes, ça ne va pas au Mali et qu’il faut qu’on se donne la main pour chercher un leader qui va non seulement amener la dignité, l’intégrité et l’honneur du Mali. »

La conférence débat était animée par Mohamed Dramane Traoré et Edmond Dembélé. Ils ont analysé le paysage politique, la gouvernance, l’accord pour la paix et bien d’autres aspects. L’assistance a également participé avec des questions et des contributions de taille.

 

Djeneba Samaké

 

Source:  Le Figaro du Mali

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