De sommets en sommets, les solutions refusent d’être au rendez-vous ou plutôt il y a manque de volonté de la part des partenaires des pays du G5 Sahel afin de trouver des solutions durables a leurs problèmes : la lutte contre le terrorisme et le sous-développement.
Le sommet de Nouakchott s’est tenu le mardi 23 février 2020. L’occasion était propice pour les chefs d’Etat des cinq pays d’évaluer les progrès de l’opérationnalisation de la Force conjointe et d’adopter la stratégie de communication de l’institution.
La réunion de Nouakchot a marqué la transition entre la présidence annuelle du Burkina Faso et celle de la Mauritanie. Parmi les points à l’ordre du jour, le projet de cadre stratégique sécurité-développement du G5 Sahel, les actions entreprises en matière de lutte contre le terrorisme en 2019 et le plan d’action pour 2020 avec en ligne de mire, la restructuration du secrétariat permanent du G5 et la mise à jour du plan de renforcement de la force conjointe de l’organisation au moment où les attaques terroristes se multiplient. La recrudescence des attaques terroristes impose aux États membres un renforcement des actions d’opérationnalisation de la force conjointe du G5 Sahel. « Ceci nous contraint à parer au plus urgent, c’est-à-dire l’arrêt de la violence, tout en délivrant des actions concrètes sur le terrain », explique Sidikou Sambo, secrétaire permanent du G5 Sahel. Ces actions devraient notamment cibler les pays du secteur des trois frontières Burkina-Niger-Mali. Une zone gravement atteinte ces derniers temps par les attaques terroristes. « Une nouvelle dynamique est engagée pour une meilleure coordination des forces, un meilleur engagement des différents acteurs en présence pour reprendre l’initiative et inverser la tendance dans le centre, qui est un peu plus affecté », estime le colonel Issa Gabriel porte-parole du commandement de la force conjointe du G5 Sahel.
Le nouveau président du conseil des ministres du G5 Sahel, Aziz Ould Dahi, a salué les nouvelles initiatives. « L’alignement de ces initiatives et leur complémentarité est sans doute un atout sur lequel nous fondons beaucoup d’espoir pour couvrir au mieux les différents besoins des pays du Sahel dans le domaine de la sécurité et du développement. »
Le manque de moyens financiers et logistiques
La sécurité et le développement ont été parmi les grands dossiers du sixième sommet des chefs d’État.La Force conjointe du G5 Sahel a été mise en place pour lutter efficacement contre le terrorisme et les réseaux criminels dans les pays membres. Depuis son opérationnalisation, elle a déjà mené des opérations au Mali, au Burkina et au Niger avec l’appui de la force française Barkhane. Faute de moyens adéquats, la Force conjointe du G5 Sahel est loin d’atteindre ses objectifs. C’est pourquoi, le chef de l’État IBK et ses homologues du Burkina Faso, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad ne cessent de plaider pour que cette force soit placée sous le Chapitre VII de la Charte des Nations unies afin qu’elle puisse avoir un financement pérenne.
Seulement les chefs d’Etat des cinq pays du Sahel ne veulent pas admettre que de leurs partenaires techniques et financiers ont de leur coté leur propre agenda. Agenda qu’ils ne veulent délaisser pour personne car c’est aussi leur objectif à eux. Le monde actuel à cause du déficit de plus criard de ressources est contrôlé par ceux qui ont plus de moyens militaires et technologiques. Tous les plans de développement et les aides au développement ne sont que des stratégies pour asseoir leur domination et exploiter les ressources. Si la paix, la sécurité et le développement deviennent des réalités dans le Sahel qu’adviendront-ils ?
Pour cet aspect de paix et développement, il y a l’instabilité intercommunautaire qu’ils activement indépendamment de la volonté et du pouvoir des chefs d’Etats et de gouvernement : les populations deviennent ennemies les unes des autres. Dans ce chaos crée de toutes pièces aucune solution interne n’arrive à mettre un terme. N’est-il pas temps que les africains prennent leur responsabilité en main et créer leur propre modèle de développement et être la recherche de la paix pour le bonheur de générations futures.
B.M