La CSW est l’instance de décisions politiques à échelle mondiale sur la question de la promotion de la femme et de la fille et de l’égalité des sexes. En marge des travaux de la 66è session, les délégués participant à un évènement parallèle spécial tenu en virtuel le mardi 22 mars 2022, ont exhorté les gouvernements et la société civile à être plus regardant sur la condition des filles en situation de handicap en adoptant une approche intersectorielle pour l’autonomisation des femmes et des filles handicapées.
Pour cela les participants demandent que les concernées soient consultées et impliquées dans l’élaboration des programmes les concernant. Le communiqué issu à cet effet interpelle sur la situation des femmes et des filles en situation de handicap eu égard aux multiples défis les concernant, les obstacles auxquels elles sont butées nonobstant les textes juridiques protégeant leurs droits.
« Le sexe, le handicap et l’âge sont les principaux facteurs d’inégalité et de discrimination. Lorsqu’ils se croisent, leur impact négatif est aggravé, ce qui signifie que les adolescentes handicapées, en particulier, sont confrontées à de gros obstacles dans la jouissance de leur santé et de leurs droits. », Indique ledit communiqué. Aussi pour réduire toutes ces fractures, les prenants parts à cette rencontre, concluent, qu’il faille plus de ressources et d’attention et de soutien technique afin de réduire la discrimination structurelle causée par le sexe, l’âge et le handicap. Car, il est indéniable que les personnes en situation de handicap sont marginalisées et les filles et les femmes handicapées encore plus. Avec les contextes humanitaires, les conflits et leurs conséquences, leur situation ne fait qu’empirer. Et les délégués à l’évènement parallèle de la CSW66 tout en rappelant les difficultés de ces personnes, en appel à l’amélioration des pratiques et approches politiques pour améliorer l’équité et réduire l’exclusion. Pour se faire les délégués ont réclamé la mise à disposition davantage de ressources et de soutien technique pour répondre aux besoins de toutes les personnes handicapées. De plus, de trouver et intégrer des solutions innovantes ainsi que des orientations normatives supplémentaires qui tiennent compte explicitement du handicap, de créer des environnements plus propices et accessibles. Ceci en vue d’aider les filles et les femmes handicapées à vivre pleinement leur vie. Surtout que le Programme de développement durable à l’horizon 2030 indique que le handicap doit être inclus dans l’accès aux programmes de développement et la réalisation des droits de l’homme.
Rappelons que l’équité et Inclusion pour les adolescente partout : approches politiques et plaidoyer pour promouvoir l’inclusion du handicap est coparrainé par le Bureau des affaires étrangères du Commonwealth et du développement du Royaumme-Unis, le ministère de la Santé et du Bien-être familial du gouvernement du Bangladesh, la Mission des États-Unis aux Nations Unies, PMNCH ( l’alliance mondiale pour la santé des femmes, des enfants et des adolescents) et le Consortium international sur le handicap et le développement (IDDC)
Source : Le Challenger