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60e session de la Commission de la condition de la femme: la remarquable présence de notre pays

Le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille à la tête d’une forte délégation prend part à la rencontre.

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Les travaux de la 60e session de la Commission de la condition de la femme (CSW) se sont ouverts lundi à New York au siège des Nations Unies. Mme Sangaré Oumou Ba à la tête d’une forte délégation prend part à cette grande rencontre internationale du donner et du recevoir. Chaque année des représentants des Etats membres se réunissent au siège de l’ONU autour d’un thème afin d’évaluer les progrès accomplis au niveau de l’égalité de sexe. Il est aussi question d’identifier les défis, établir des normes mondiales et élaborer des politiques concrètes pour promouvoir l’égalité de sexes et l’autonomisation des femmes à travers le monde.

La rencontre est également l’occasion pour les décideurs, les politiques, les chercheurs et les militants des droits de la femme de se réunir afin de définir des stratégies et actions permettant de faire avancer la réalisation de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes. Le thème retenu pour cette 60e session est : « Autonomisation des femmes et lien avec le développement durable ». C’est donc parti pour deux semaines d’intenses travaux. Qui permettront d’évaluer les progrès accomplis dans la mise en œuvre des conclusions auxquelles est parvenue la 57e session tenu en 2013 à propos de « l’élimination et la prévention de toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des filles ». Le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille est intervenu hier devant le président de la mission permanente du Mali auprès des Nations Unies au nom des Maliennes. Les présents travaux dira t-elle de la CSW se déroulent dans un contexte marqué au plan international par l’adoption du programme de développement durable à l’horizon 2030 dont le coup d’envoi a été donné par le secrétaire général de l’ONU en janvier dernier. Ce nouveau programme s’il faut le rappeler s’articule autour de 14 objectifs de développement durable (ODD). Il vise à éradiquer la pauvreté, à lutter contre les inégalités et à promouvoir la prospérité tout en protégeant l’environnement au cours des 15 prochaines années. C’est pour cette raison explique le ministre que la délégation malienne se réjouit du choix du thème de la présente session. Qui affirme-t-elle permettra d’examiner les éléments clefs à prendre en compte pour la mise en œuvre du programme de développement durable à l’horizon 2030 afin de réaliser l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et filles. De passage Mme Sangaré Oumou Ba a annoncé que notre pays accueille favorablement et adhère aux recommandations qui y sont contenues dans le rapport du secretaire général de l’ONU sur l’autonomisation des femmes et son lien avec le développement durable. Selon elle, le programme de développement durable revêt une importance particulière pour notre pays qui sort progressivement d’une crise multidimensionnelle dont les femmes et les enfants ont payés le plus lourd tribut. En effet, ce programme offre un cadre pertinent et cohérent de faire face aux défis de développement humains et économiques, mais aussi de poursuivre les objectifs et priorités en matière de développement durable qui il convient de le rappeler figurent en bonne place dans l’accord pour la paix et la réconciliation. Le ministre a ainsi réaffirmé la détermination de notre pays à mettre en œuvre les dispositions de cet accord au bénéfice de l’ensemble des Maliens en particulier les femmes et les enfants. Par ailleurs le lancement en février dernier dans notre pays, les ODD dont l’objectif 5 vise l’égalité de sexes et l’autonomisation des femmes et des filles témoigne de l’engagement du Mali à les mettre en œuvre. Au-delà de cet objectif, d’autres couvrant un vaste ensemble de questions notamment la pauvreté, la faim, la santé, l’éducation, l’eau et l’assainissement, l’emploi, le climat, la paix et la sécurité prennent en compte la dimension genre. Exposant les avancées de notre pays par rapport à la promotion de la femme, le ministre Sangaré a indiqué que les autorités sont conscientes qu’aucune politique de développement durable ne peut produire des résultats escomptés sans une véritable promotion des droits de la femme et son implication au processus de développement socio économique ainsi qu’a la prise de décision. C’est pourquoi des actions allant dans ce sens sont menées un peu partout dans le pays. Ainsi pour assurer l’autonomisation des femmes notre pays à travers le ministre en charge de la promotion de la femme a initiée des programmes ciblés permettant à cette couche l’accès dans les conditions d’égalité aux ressources économiques, notamment à la terre, aux moyens de production et au crédit ainsi que le renforcement de leurs capacités managériales. C’est justement à cet effet que le FAFE (fonds d’appui à l’autonomisation de la femme et à l’épanouissement de l’enfant) a été mis en place. La mise en œuvre de ces programmes affirme, Mme Sangaré Oumou Ba contribuera à assurer l’indépendance économique des femmes notamment par l’emploi et la réduction de la pauvreté féminine.
Aussi, parmi les acquis en matière de la promotion de la femme dans notre pays, le ministre citera la nouvelle loi instituant des mesures pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives qui a été récemment adoptée par l’Assemblée Nationale. Elle annoncera que des nombreuses autres actions sont en cours pour mettre fin aux pratiques socioculturelles discriminatoires qui compromettent la participation efficiente des femmes aux efforts de développement national et qui constituent un frein à leur épanouissement. Le ministre a aussi informé l’assistance de l’élaboration par notre pays du 2e plan d’action (2015-2017) de la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur « Femme, paix et sécurité ». Sa mise en œuvre dira-t-elle va permettre à notre pays de se focaliser d’avantage sur la problématique femme, paix et sécurité à travers la prévention des violences, la protection, la réhabilitation des victimes, la représentativité des femmes dans le processus et l’autonomisation économique des femmes. Elle a terminé son intervention en réaffirmant l’engagement du gouvernement malien à poursuivre et intensifier ses efforts dans le cadre de la promotion des droits des femmes avec l’appui de la société civile.
Auparavant Mme Sangaré Oumou Ba avait exprimé notre solidarité au peuple de la Côte d’Ivoire pour les récentes attaques perpétrées par des ter rosîtes dans ce pays ainsi qu’à tous les autres peuples qui ont subis le même sort.
La CSW est une commission technique du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC). C’est un organe de décision politique mondial consacré exclusivement à la promotion de l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes. Créé en 1946, l’ECOSOC a pour mission de préparer les recommandations en matière de promotion des droits de la femme dans les domaines politique, économique, civil, social et éducatif. La commission est également chargée, entre autres, de suivre, d’examiner et d’évaluer les progrès réalisés et les problèmes rencontrés dans la mise en œuvre des dispositions de la Déclaration et du programme d’action de Beijing de 1995.
Soulignons que le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille conduit une délégation composée d’experts et de la société civile.

CELLULE COMMUNICATION MPFEF

 

Source: info-matin

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