Le président du CESC (Conseil économique, social et culturel), Dr. Boulkassoum Haïdara a présidé, hier lundi, au siège de l’institution, la cérémonie d’ouverture de la 5ème session ordinaire de sa 5ème Mandature consacrée à la finalisation et à l’adoption du Recueil annuel 2017 des attentes, besoins et problèmes de la société civile sur toute l’étendue du territoire conformément aux dispositions de l’article 107 de la Constitution du Mali. La présente rencontre a enregistré la présence du premier ministre, Abdoulaye Idrissa Maïga, des membres gouvernement, des présidents des institutions de la République et des corps diplomatiques accrédités dans notre pays.
Dans son allocution, le président du CESC a indiqué que ledit document élaboré est destiné au Président de la République, au Chef du Gouvernement et au Président de l’Assemblée Nationale. Cependant, dira-t-il, comme chaque année, pour l’accomplissement de cette mission constitutionnelle, des délégations du CESC ont sillonné toutes les régions accessibles du Mali, n’épargnant ni cercle de région, ni commune du District de Bamako. « La mission de recueil de cette année a rendu également visite à nos compatriotes établis en Guinée Conakry, au Nigeria, au Congo Brazzaville, en Belgique, en Allemagne et en Chine», a-t-il précisé.
Et d’ajouter qu’en application des dispositions de l’article 108 de la loi fondamentale, son Institution a été saisie pour avis par rapport à un certain nombre de projets de textes que le Premier ministre, a bien voulu leurs adresser. « Nous sommes persuadés que les résultats issus de nos analyses pourraient être utilement exploités par le Gouvernement et l’Assemblée nationale. » a dit le premier responsable du CESC. Par ailleurs, Dr. Boulkassoum Haïdara a rappelé la situation politique, économique, sociale et culturelle de notre développement.
Pour lui, cette situation affiche des signes de satisfaction évidents mais le contexte sécuritaire demeurant toujours marqué par des attaques meurtrières récurrentes, des assassinats ciblés contre les populations civiles, les FAMA, les forces alliées (MINUSMA et BARKHANE) endeuillant constamment la Nation malienne, les forces onusiennes et la communauté internationale. A l’en croire, l’année 2017 marque la deuxième année de la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation Nationale issu du processus d’Alger. A ce titre, il a salué les efforts des acteurs résolument engagés dans la mise en œuvre effective de cet Accord.
« Très récemment, j’ai effectué une mission biennale (la 1ère ayant été effectuée en 2015) relative à l’application des dispositions de l’alinéa 2 de l’article 109 de la Constitution qui stipule : « Il (le CESC) suit l’exécution des décisions du Gouvernement relatives à l’organisation économique, sociale et culturelle. ». Il s’agit d’une série de visites sur le terrain que j’ai personnellement conduites dans les régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et Mopti du 27 avril au 26 mai 2017», a-t-il dit.
Avant de noter qu’au cours de ces missions, l’accent a été mis sur les décisions exécutées par le Gouvernement dans la mise en œuvre des orientations du recueil dans les régions sus indiquées pendant la période 2015-2017. Selon lui, il s’agissait de passer en revue avec les gouverneurs, les préfets, les cadres administratifs et techniques ainsi que la société civile, les secteurs traités dans le Recueil et qui correspondent à tous les secteurs du développement économique, social, culturel et environnemental, c’est-à-dire couvrant les secteurs primaire, secondaire, tertiaire et des infrastructures et équipements.
Moussa Dagnoko
Source: Le Républicain