À à peine 40 ans, Harira Cissé est l’une des figures des mouvements associatifs maliens, en particulier de la Jeune Chambre Internationale Mali, dont elle a occupé la présidence en 2017 avant de voguer vers une carrière internationale très riche. 

Hariratou Harouna Cissé, dite Harira, est Docteur en pharmacie, spécialisation Chimie analytique, option Contrôle qualité des médicaments. Elle s’y illustre particulièrement, sa thèse portant d’ailleurs sur ce sujet concernant les antipaludiques. Elle est cependant restée dans l’opérationnel, avec l’ouverture en 2019 à Ansongo, sa ville d’origine, de la plus grande officine pharmaceutique moderne locale.

Mais si Harira est connue, c’est bien pour son engagement associatif et pour son parcours au sein de la JCI. C’est en 2006 qu’encore étudiante elle découvre ce mouvement de jeunes citoyens actifs qui allie formations et engagement communautaire. Rapidement remarquée pour ses qualités oratoires, mais également pour son leadership naturel, elle gravit les échelons de l’organisation avant d’en prendre la tête au Mali en 2017. Depuis, elle a occupé plusieurs postes à l’international, notamment celui de Vice-Présidente mondiale en 2021, avant d’être nommée à la gestion des partenariats de l’organisation, toujours au niveau mondial. Adepte de la transmission par la formation, elle est également parmi les formateurs les plus gradés de la JCI Mali, talent qu’elle met aussi au service de son parcours professionnel.

Considérée comme un exemple par de nombreuses jeunes filles, elle a été marraine plusieurs programmes à leur profit, comme des concours de sciences ou d’art oratoire, des académies de formation, etc.

Son parcours est célébré, comme celui de 23 autres femmes maliennes, dans l’ouvrage « Les héroïnes du quotidien : elles ont osé », publié en 2021. L’auteur, Moussa Cissé, y décrit l’engagement et les combats de ces jeunes femmes et leur « féminisme ».

Source : Journal du Mali