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4e édition du festival cinématographique “Dakar Courts”Qui pour succéder à “Gwacoulou” du réalisateur malien Moïse Togo

14 films sélectionnés parmi 210 court-métrages de 27 pays vont concourir pour succéder à “Gwacoulou” du réalisateur malien Moïse Togo durant cette 4ème édition du Festival international de film de court-métrages dénommé “Dakar Court” qui se tient du 6 au 11 décembre.
Lors de la précédente édition 2020, le jury à l’unanimité a décerné la plus haute distinction, le Grand Prix du Jury au film ” Gwacoulou” au réalisateur malien Moïse Togo”

“Pour la force de sa proposition qui fait dialoguer symbolique, poésie, tradition et modernité. Pour l’élégance et la précision de sa mise en scène, l’expression sensorielle à laquelle il nous convie “.
C’est par cette description précise et imagée que la légende du cinéma Africain Souleymane Cissé président du jury l’année dernière, double Étalon d’or au Fespaco, a consacré le film de son compatriote malien Moïse Togo.

Pour le jeune lauréat, Moïse Togo, le film “Gwacoulou” vise à montrer à la génération actuelle l’importance de la culture et des traditions africaines. À travers ce film, il assure vouloir “créer un lien entre le passé et le présent, accentuer nos valeurs culturelles et aussi les interdits d’ordre comportemental dans notre société que notre génération aujourd’hui a tendance à abandonner”.
Le film Gwacoulou relate la légende de la sauvegarde de la paix à travers la transformation de trois fratries de jumelles et de leur mère en trois pierres du foyer traditionnel et sa marmite « le canari ».
De nos jours, ces pierres sont encore l’un des piliers de la tradition africaine en milieu bambara. Elles nous rappellent, à travers leur symbolique, le mariage et la discrétion, la fraternité et la solidarité, l’amitié et le soutien.

Entre tradition africaine et modernité, Gwacoulou exprime en images l’évolution des croyances mystiques et des comportements : la place de l’homme et de la femme, celle des ancêtres et des valeurs traditionnelles.
Parmi les 14 films retenus en compétition et venus d’horizons divers figure “Mamy” du malien Toumani Sangaré, ce réalisateur producteur qui s’est déjà illustré dans des festivals en Afrique et en Europe.
‘’Nous avons reçu plus de 217 films et on a monté des comités de sélectionneurs qui les ont visionné. Nous en avons choisi 14, parce que l’objectif de Dakar court, c’est d’avoir des films de qualité’’, a expliqué le directeur général de Dakar court, Moly Kane.

Il a invité les directeurs de cinéma de l’espace de l’Union monétaire ouest africaine (UEMOA) à continuer de soutenir le format court.
“Le court métrage est un format particulier, vulnérable dans nos pays, sur notre continent. Mais les jeunes avec le numérique s’approprient le cinéma et le format court. Nous invitons les directeurs de l’espace UEMOA à continuer à soutenir le format court”, a plaidé le réalisateur du film “Serbi” ou “Les tissus blancs”, Poulain d’or au FESPACO 2021.

Ouvert à tous les futurs cinéastes du continent et de la diaspora africaine, le festival offre une opportunité de présenter les projets cinématographiques des jeunes réalisateurs et producteurs africains. Centré sur le court-métrage, l’événement permet de mettre en avant les talents africains et de leur donner une visibilité à l’international.

L’objectif de ce festival étant de fédérer pour développer le cinéma, Moly Kane affirme que “Dakar Court” doit être une plateforme d’expression pour les jeunes, «un espace pour mûrir leur art et passer au long métrage».
Une rencontre est prévue entre les directeurs des cinématographies de l’Uemoa pour s’interroger sur le devenir du cinéma africain et les accords de coproduction.»

Source : L’ESSOR

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