La Banque Malienne de Solidarité (BMS) a tenu le mercredi 11 mai 2016 à l’hôtel Radisson Blu, sa 48ème session du Conseil d’Administration. La cérémonie d’ouverture était présidée par Dr Bocary Tréta, président du Conseil d’Administration. Il avait à ses côtes, M. Babaly Ba, Directeur Général de la BMS ainsi que plusieurs autres membres du C.A.
Il faut rappeler que c’est en application des recommandations des autorités monétaires préconisant la séparation des fonctions de Président du Conseil d’Administration (PCA) et de directeur général, que l’ancien ministre Bocary Tréta a été nommé administrateur représentant l’Etat au sein du Conseil d’administration de la Banque Malienne de Solidarité (BMS- Sa). Une nomination faite par conseil des ministres avant une désignation officielle par les administrateurs de l’institution financière. Cette session du Conseil d’Administration se tient après l’entrée en vigueur de la fusion entre la BMS et la BHM.
Dans son allocution d’ouverture, le PCA de la BMS a fixé le cap : « L’Etat en décidant de la fusion des deux banques a eu le souci de l’efficacité. Il a surtout voulu mettre l’accent sur la robustesse des politiques publiques, singulièrement en ce qui concerne le financement du secteur privé et la lutte contre la pauvreté dans notre pays ». Pour répondre avec efficacité à ces préoccupations, Bocary Tréta a estimé que la nouvelle institution devait apporter une réponse adéquate aux « besoins de financement des secteurs productifs comme l’agriculture, l’élevage et la pêche ».
Le nouveau PCA souhaite une BMS plus proche des Maliens vivant hors de nos frontières pour, à travers eux, s’imposer sur le marché de la communauté régionale. « La BMS doit imprimer sa marque dans l’espace communautaire de l’UEMOA et ailleurs en renforçant ses capacités d’intervention en ce qui concerne la collecte de l’épargne de nos compatriotes vivant à l’extérieur en vue d’une bonne identification de leurs besoins spécifiques », a détaillé Bocary Tréta qui a souligné que le chantier était énorme et que la détermination des administrateurs devait être à la hauteur des ambitions.
Au-delà des formalités juridiques et administratives, a noté le PCA, la fusion des deux banques demande d’autres démarches et travaux nécessaires au bon fonctionnement d’une institution bancaire. « C’est pourquoi, nous invitons la nouvelle direction générale à diligenter le plan opérationnel et informatique qui permettra à la BMS de fonctionner de façon optimale, au service de la clientèle et dans le respect de l’orthodoxie », a recommandé l’ancien ministre du développement rural.
Pour conclure son allocution, le président du conseil d’administration de la BMS a remercié le président de la République pour la confiance placée en lui, avant de féliciter les nouveaux administrateurs pour leur nomination et les anciens pour le travail immense accompli.
Mamadou DOLO
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Source: Inf@sept