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450 djihadistes ont été tués depuis le début de l’opération Barkhane

L’opération débutée en août 2014 mobilise 4000 soldats français au Sahel. Douze militaires français ont perdu la vie dans les combats contre les groupes djihadistes de la région.

«L’un des nids du terrorisme mondial», selon la ministre des Armées. Au total, 450 djihadistes ont été tués au Sahel depuis l’été 2014, a annoncé Florence Parly au Parisien ce vendredi. À travers l’opération Barkhane, 4000 soldats français sont mobilisés au Burkina Faso, au Mali, en Mauritanie au Niger et au Tchad.

Depuis le 1er août 2014, l’opération Barkhane, qui a succédé à l’opération Serval, lutte contre les différents groupes djihadistes de la région, d’Aqmi à Ansar Dine. Sur les 450 djihadistes «neutralisés», 120 l’ont été au cours des douze derniers mois tandis que 150 ont été remis vivants aux autorités maliennes.

Jeudi, quatre djihadistes présumés ont été interpellés dans le cadre d’une opération visant à «neutraliser» l’EIGS dirigé par Adnan Abou Walid Sahraoui. Il s’agit d’un chef islamiste actif dans le nord-est du Mali, à proximité de la frontière avec le Niger, selon des sources militaires malienne et étrangère, auprès de l’AFP.

En parallèle du bilan humain, l’armée française est en possession d’un impressionnant butin matériel. D’après la ministre, 22 tonnes de matériel ont été saisies aux djihadistes depuis le début de l’opération. «De la matière première pour fabriquer des IED (mines, ndlr), tous types de calibre, des roquettes…», cite une source du quotidien, qui précise que tout le matériel récupéré n’est pas «recyclé» mais détruit.

22 pertes françaises depuis 2013

Côté français, 22 soldats ont perdu la vie depuis le début de l’opération Serval en janvier 2013, 12 depuis août 2014. Mercredi encore, deux soldats français ont été tués et un blessé dans l’explosion d’une mine artisanale dans le nord-est du Mali, une zone frontalière du Niger. «C’est avec une très vive émotion que le président de la République a appris la mort en opération de deux militaires tués ce matin au Mali dans l’attaque à l’engin explosif improvisé de leur véhicule blindé», avait annoncé l’Élysée dans un communiqué.

Devant l’Assemblée nationale, la ministre des Armées, Florence Parly, avait également fait part mercredi de sa «très vive émotion» à l’annonce de la mort de ces deux soldats français du 1er régiment de spahis (cavalerie) de Valence (Sud-Est). Les députés leur ont ensuite rendu hommage, debout, par de longs applaudissements.

L’objectif d’une armée régionale autonome

La ministre des Armées continue d’avancer l’objectif d’une armée autonome des pays du G5 Sahel, à savoir la Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad d’ici fin 2018. Pour ce faire, les dirigeants européens se réunissent ce vendredi afin de donner un coup de pouce politique et financier à ces pays, lors d’une conférence des donateurs à Bruxelles.

Alors que près de 8 milliards d’euros ont été budgétisés par l’Union européenne pour la période 2014-2020, la vingtaine de chefs d’État et de gouvernement vont annoncer leur décision de porter leur contribution de 50 à 100 millions d’euros. Près de 300 millions d’euros ont été mobilisés à ce jour. «Il est important de soutenir l’action des dirigeants de ces pays et de combattre les sources du terrorisme. C’est dans notre intérêt commun», a insisté un dirigeant européen auprès de l’AFP.

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