Il est 11 heures 15 minutes. Une importante délégation, conduite par le ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, Maouloud Ben KATTRA et son homologue de la Jeunesse et de la Construction Citoyenne fait son entrée dans la salle Siramory Diabaté de Koulikoro. L’événement du jour, riche en couleurs, consacre le lancement officiel de la formation de 45 journalistes maliens au numérique pendant le Forum de Koulikoro, initié par la Maison de la Presse et le Groupe Walaha-et coparrainé par Moustapha Ben BARKA, Secrétaire Général Adjoint de la Président et le ministre Amadou Koita.
En procédant au lancement officiel de la formation des journalistes au numérique, le tout nouveau ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, Maouloud BEN KATTRA, a été on ne peut plus clair : «La formation concernera 45 journalistes et permettra de renforcer leurs capacités au numérique. Le coût total de la formation est de 19.520.000 F.CFA dont une contribution du FAFPA à hauteur de 13.664.000 F.CFA».
L’un des six (6) préceptes clés du leadership étant la valorisation des compétence, l’occasion était toute trouvée pour le ministre Maouloud BEN KATTRA, de donner un ticket au premier responsable du FAFPA pour ses efforts inlassables dans le financement de la formation professionnelle au Mali, gage de succès : «mes remerciements et encouragements vont à l’endroit du Directeur Général du FAFPA, Monsieur Mohamed Albachar Touré, qui a su apporter une réponse appropriée à la réalisation de cette formation…».
Selon le ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, le Festival d’Arts Numériques et de Technologies Mobiles, Ciné de Dos, est une rencontre internationale autour des Arts Médiatiques et Numériques, dont les principales activités sont entre autres : la formation, les échanges et la diffusion d’œuvres d’Arts Audiovisuelles, des concerts et spectacles vivants. L’objectif étant de contribuer à l’économie créative au Mali à travers les arts numériques.
Surtout que l’Afrique est dotée d’une richesse culturelle et sociétale de grande importance. C’est pourquoi, poursuit le ministre Maouloud Ben KATTRA, «malgré cette richesse, l’Afrique est obligée de tenir compte des nouvelles technologies qui imposent une nouvelle façon de vivre et de travailler. Le Mali, s’alignant sur cette réalité, doit initier un débat ouvert où les acteurs de la chaîne de valeurs du secteur se retrouvent afin de trouver des solutions numériques adaptées à nos différentes réalités».
Source: Le Progrès
