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44ème fête Nationale du Cameroun : L’Ucama au service de la promotion des relations de fraternité entre les peuples malien et camerounais

Sous le haut parrainage de Housseïni Amion Guindo, ministre des sports, l’Union des Camerounais du Mali (Ucama) a célébré le vendredi 20 mai 2016, la 44ème fête Nationale du Cameroun sous le thème : «Forces de défense et forces vives, ensemble pour la lutte contre le terrorisme, la préservation de la paix et de l’intégrité territoriale».

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Plusieurs activités étaient inscrites au programme, qui a débuté par une campagne sanitaire au Centre de Santé Communautaire de Yirimadio, sis en commune VI. Ensuite, un match de football a opposé, dans l’après midi, l’équipe de l’Ucama à celle de la Direction de la Sécurité Présidentielle (Dsp). Le lendemain, samedi 21 mai, le bureau de l’Ucama, dirigé par son président, M. Momnougui PENDA, a animé une conférence de presse, au Centre international des conférences. Les relations amicales existant entre le Cameroun et le Mali ont été évoquées. Aussi, un accent particulier a été mis sur la relecture de la Convention signée en 1964, par les Présidents Modibo Keïta du Mali et Ahmadou Ahidjo du Cameroun. Une Convention qui fait du Mali et du Cameroun deux pays exceptionnels sur le continent. A travers la clause de la nation la plus favorisée qu’elle instaure, la Convention, de 1964 à nos jours, reste en avance sur l’intégration dans la mesure où elle vise la libre circulation entre deux pays qui ne sont pas frontaliers. «Les Maliens entrent au Cameron et ils y circulent en toute liberté avec leur carte d’identité nationale. C’est pareil pour les Camerounais résidant au Mali», a déclaré le président de l’Ucama. Avant de donner des indications sur la relecture en cours du texte. Pour le président de l’Union des Camerounais du Mali, cette relecture ne touchera en rien les engagements fondamentaux pris par les deux présidents, en 1964. Pour le conférencier, la décision d’instaurer le visa, dans le processus de cette relecture, fait suite à l’apparition de certaines menaces qui n’existaient pas du temps où les deux pays passaient cette convention. C’est notamment le cas de la menace terroriste. Aujourd’hui, a souligné le président PENDA, de part et d’autre, ce qui est recherché c’est de mieux lutter contre certaines menaces comme Boko Haram qui multiplie les attaques contre le Cameroun, malgré les revers qu’il est entrain de subir de la part des forces armées camerounaises. Mais le conférencier a tenu à rassurer : «Le visa qui sera instauré sera gratuit et dans tous les cas ne concerne pas tous les Maliens qui désirent se rendre au Cameroun. Il ne concerne pas certaines catégories comme les étudiants, les cadres en mission officielle, les enseignants etc».

Le programme de cette 44ème fête, a pris fin par une soirée gastronomique et culturelle, qui s’est également déroulée au Cicb. Une soirée ponctuée de prestations d’artistes, de défilé de mode et d’esquisse de pas de danse.

Au Mali, on compte une forte colonie camerounaise. Qui a senti très tôt la nécessité de s’organiser en vue de faire face à certains cas de maladies et de détresse de certains membres de la communauté. Plusieurs appellations ont été adoptées. La toute première était celle de «Colonie camerounaise au Mali» délaissée pour celle de Communauté camerounaise au Mali (Cocama), qui connaîtra, à son tour, des moments de flottement. Sur ses cendres a finalement émergé, en 1997, l’Union des camerounais du Mali (Ucama) qui fait aujourd’hui un travail remarquable dans le sens du raffermissement des relations de fraternité existant entre les deux peuples..

 

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