La CAN, 33ème édition a débuté hier dimanche par le match d’ouverture qui a vu la victoire du pays hôte sur le Burkina Faso ( 2 buts à 0 ). Des millions de spectateurs suivront ces matchs en direct. Les Maliens, eux, auront le cœur qui bat derrière leur équipe nationale ce mercredi.
C’est parti depuis hier dimanche 9 janvier 2022 pour les matches de la coupe d’Afrique des nations (CAN). Le match d’ouverture a opposé le Cameroun, pays organisateur au Burkina Fasso, battu 2 buts à 0.
Le Mali, à travers son équipe nationale dénommée les Aigles du Mali, participe au Cameroun à cette phase finale de la coupe d’Afrique des Nations de football, 33ème édition.
A ce stade de la compétition, il ne saurait y avoir de petites équipes. Toutes les équipes se valent et chaque équipe défendra crânement ses chances. Il va falloir donc faire preuve de modestie en respectant chaque équipe opposée aux Aigles du Mali.
Certes, le Mali a une équipe talentueuse présentée par beaucoup d’observateurs comme favorite de cette CAN. Jeunes, pleins de talents, les joueurs de l’équipe du Mali devront toutefois se méfier de leurs adversaires. La moindre erreur se paiera cash sur le terrain. Un match se joue pendant 90 minutes. C’est pourquoi la concentration, la solidarité et l’efficacité, sont des éléments clés pour la victoire. Comprenons que chaque match à sa réalité. Les Aigles doivent jouer concentrés pendant les 90 minutes plus le temps additionnel et ne surtout pas baisser les bras après avoir soit marqué soit encaissé un but.
Avec un entraineur aussi expérimenté comme Magassouba, il reste à espérer qu’il trouvera à chaque fois les mots justes pour amener ses joueurs à se transcender après chaque match. Le rôle des supporters sera de rester toujours derrière l’équipe quelle que soit la situation car une équipe, c’est les 22 joueurs plus les supporters. Bonne chance aux Aigles !
Tiémoko Traoré
33ème EDITION DE LA CAN DE FOOTBALL
ILS ONT DIT
C’est parti depuis hier dimanche à 17 heures pour le démarrage de la coupe d’Afrique des nations de FOOT. Notre rédaction a approché des maliens. Faites bonne lecture.
FACOUROU SYLLA
Pour ce colonel des douanes à la retraite, qui a été membre de la fédération malienne de foot au temps de Salif Kéita alias Domingo et feu Hamadoun Kollado Cissé ; « les Aigles sont dans une bonne situation.
Quand tout le monde te respecte, cela veut dire que tu as de la valeur. Je vois cette équipe aller très loin à l’occasion de cette 33ème édition de la CAN Cameroun. Le sérieux dans les hôtels sera déterminant pour le succès au soir du 6 févrie 2022. Les Aigles à l’internat dans les hôtels doivent se concentrer sur les matches à jouer et comprendre qu’ils sont en mission de toute la nation malienne. Aux autorités de comprendre que le jour du match n’est pas recommandé pour rendre visite aux jeunes. Il faut qu’ils se concentrent sur le match en évitant cette forme de distraction des visites inopportunes. Quand on réussit à scorer , c’est en ce moment que la concentration doit être au top. La CAN , c’est aussi dans les coulisses où la presse sportive collecte les informations utiles pour le sélectionneur.. Il faut amener une trentaine de journalistes sportifs dont 10 de l’ORTM et 20 du privé. Ils ont un capital d’appui à l’encadrement à travers le travail de fourmi qu’ils apportent. En plus des journalistes, les responsables doivent se faire assister par des anciens arbitres lors des matches. Nous pensons que nos Aigles peuvent réussir cette fois un exploit »
BILALI SANOGO CHEMINOT A LA RETRAITE
Pour cet ancien défenseur de l’équipe de foot de la promotion 1971 du lycée de Banancoro –Ségou : « on peut compter sur cette formation des Aigles. Nous avons une très bonne équipe qui peut aller loin. Je me base sur les différents championnats de haut niveau à travers le monde où ces jeunes évoluent avec brio. Vieille Nation de foot, le MALI a sa chance. Nos enfants ont suffisamment progressé. Je conseille au sélectionneur Magassouba de surtout prôner, le jeu d’ensemble, l’esprit d’équipe pour éviter les déboires à l’équipe, la concentration sur le jeu du début jusqu’au coup de sifflet final. Un joueur qui n’est pas dans le coup doit être vite remplacé. »
BOUBACAR DIAKITE DIT SARR journaliste sportif
Pour ce journaliste sportif et non moins rédacteur en chef adjoint des Echos : « la CAN, malgré les soubresauts qu’elle a connu sur le choix du pays, va être une édition d’expérience, dans la mesure où les forces en présence ne sont pas des moindres.
Cette CAN sur le plan sportif va être merveilleuse. L’émulation sera au top . Aussi à ce stade il n’y a pas de petites équipes. La convoitise de la coupe sera très forte. Dans son groupe le Mali a un coup à jouer avec tout l’arsenal dont nous disposons en termes de professionnels évoluant dans les grands championnats à travers le monde. Nous sommes bien lotis pour sortir premier de notre groupe. Mais il faut savoir que la gestion d’une phase finale de CAN est différente de celle des éliminatoires. Avec les éléments de qualité dont dispose le coach, nous disons que Mahamadou Magassouba peut se tirer d’affaires. IL va falloir travailler durement, respecter l’adversaire en gardant en tête qu’il n’ y a pas de petites formations. Seul le travail, la solidarité, le jeu collégial, l’esprit d’équipe , l’effort du groupe seront payant. Bonne chance aux Aigles. »
Rassemblés par Tiémoko Traoré