Les administrateurs du Laboratoire central vétérinaire (LCV) ont tenu le mardi 22 mars 2016 la 31e session de son Conseil d’administration. C’était dans les locaux dudit laboratoire. La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre de l’Elevage et de la Pêche, Nango Dembélé, en présence du directeur général du LCV, M. Ousmane Boubacar Diallo.

Au Mali, l’élevage joue un rôle plus important dans la sécurité alimentaire, la lutte contre la pauvreté et la création d’emplois. En effet, le poids de l’élevage est éloquent dans l’économie nationale. Malgré cet important sous secteur, il est confronté à d’importantes contraintes dominées principalement par les maladies animales qui font payer un lourd tribut à nos populations et à l’économie de notre pays.

Afin de faire face à ces contraintes, l’Etat malien a consenti d’importants efforts à travers notamment l’élaboration de stratégies et la lutte contre les maladies animales ainsi que le renforcement des capacités d’intervention du personnel technique et des autres acteurs des filières animales.

Construit en 1972, avec l’appui du gouvernement des USA pour satisfaire les besoins en vaccins vétérinaires du Mali, le LCV de Bamako constitue à ce titre un précieux outil pour le développement de l’élevage au Mali. Son rôle est primordial dans l’exécution des campagnes de protection du bétail en tant que la seule structure de production des vaccins.

Les activités de formation connaissent elles aussi d’année en année une croissante évolution compte tenu du nombre de plus en plus élevé de stagiaires encadrés par le LCV. Les fonds propres qui représentent environ 48% des réalisations de 2015 se chiffrent à 778.116.922 FCFA au 31 décembre 2015 soit une réalisation de 113,13%.

Le budget prévisionnel de 2016 se chiffre à la somme de 228.9085.860 FCFA contre une dotation budgétaire de 1.616.670.670 FCFA en 2015 soit un taux de progression de 41,59%.

Cheick O. TRAORE

Source: l’Inter de Bamako