« 26 mars 91 – 26 mars 2022 ; 31 ans d’exercice démocratique : où en sommes-nous ? », était ce samedi 2 avril 2022, le thème d’une conférence débat organisé, ce samedi 2 avril 2022, dans la salle de Banquet du CICB par le Comité exécutif de l’Adéma PASJ. À la faveur de rencontre, les acteurs du Mouvement démocratique du 26 mars 1991 se sont retrouvés pour poser un diagnostic des trente un ans d’exercice démocratique, situer les responsabilités et tiré le bilan.
L’Objectif de cette journée d’échange entre les acteurs du Mouvement démocratique, selon le président de l’Adéma PASJ, est de jeter un regard critique sur les acquis, les insuffisances et de proposer des pistes de solutions raisonnables réalistes pour une sortie de crise de notre pays englué dans des difficultés de tous genres.
C’est dans cette dynamique sous la houlette du président du parti Adéma/PASJ, Marimanthia DIARRA, que plusieurs acteurs du Mouvement démocratique, anciens ministres et cadres de l’administration centrale du Comité exécutif de l’ADEMA parti et Association, et autres partis politiques ont répondus présent à cette rencontre.
Cette journée d’échange de haut niveau animée par ces acteurs démocratiques, notamment, le Pr Aly Nouhoum DIALLO, de l’Adema-Association ; Pr Tiémoko SANGARE, du CE-ADEMA ; Mme Sy Kadiatou SOW, de l’Adéma Association ; Moustapha DICKO, CE-Adéma, etc.
On notait également la présence du Oumar MARIKO, président du parti SADI ; Me Mountaga TALL, président du CNID FASO Yiriwaton ; Tiéblé DRAME, président du PARENA ; Zoumana SACKO, CNAS Faso Hèrè .
Dans son mot de bienvenue, le président du parti Adema-PASJ, Marimanthia DIARRA, a fait observer une minute de silence à la mémoire de toutes les victimes mortes pour l’avènement de la Démocratie et la défense de la patrie. Selon le président, cette journée d’échange entre les acteurs et les héritiers du Mouvement démocratique de l’Adéma-PASJ se veut une rencontre d’espoir pour la jeune génération, pour la consolidation de la démocratie au sens plus complet.
Il s’agissait de parler du respect des libertés individuelles et collectives ainsi que de l’amélioration des conditions de vie des populations maliennes.
Elle a été une occasion de féliciter toutes les formations politiques issues du Mouvement démocratique.
La rencontre, soutien M. DIARRA, a servi de cadre pour l’ancienne génération de partager ses témoignages et analyses les plus objectifs possible avec la jeune génération afin que celle-ci s’approprie des leçons du passé pour s’engager dans son devoir de génération qui est la construction d’un avenir meilleur pour le Mali.
«Nous voulons un Mali fondé sur le travail, la justice sociale, la solidarité, la gouvernance vertueuse, la préservation de l’intégrité du territoire, la forme républicaine et le caractère laïc de l’État, la diversité culturelle, le respect de la dignité du peuple souverain, une école performance, des emplois durables pour les jeunes a lancé le président», a-t-il souligné.
«Alors, il s’agit pour nous, “acteurs du Mouvement démocratique présents’’, de jeter un regard critique sur nos acquis, nos insuffisances et de proposer des pistes de solutions raisonnables réalistes pour une sortie de crise de notre pays englué dans des difficultés de tous genres. Cette assistance composée en majorité des Héritiers du 26 mars 1991, nous avons le devoir de combler leurs attentes et les faire espérer, il nous faut du recul et la lucidité pour rappeler le passé et nous projeter dans l’avenir », a rassuré le président.
Pour le professeur Tiémoko SANGARE, ancien président de lAdéma/ PASJ, le 26 mars 1991 est une date fondatrice de l’histoire de notre pays.
Malheureusement, a-t-il déploré, les acquis démocratiques n’ont pas été compris de tout le monde par faute d’information.
Il juge inacceptable de dire que le ‘’Mouvement démocratique’’ n’a pas atteint ses objectifs et a échoué.
Concernant le bilan des 31 de l’exercice démocratique, le Pr Tiémoko estime que parmi les acquis du combat du Mouvement démocratique, il y a cette vaste revendication qui a été formulée pour demander l’instauration du pluralisme politique, le respect des droits et libertés individuelles qui sont une réalité aujourd’hui après 31 ans de démocratie.
Le représentant des jeunes, Ibrahim HAIDARA, non moins secrétaire général adjoint du Comité exécutif de l’Adéma PASJ, dira qu’en faisant un regard croisé des 31 ans de l’exercice démocratie, on rend compte des résultats notoires ont été enregistré sous la gouvernance de l’Adéma sur le plan de la santé avec la mise en place des CSREF ; un village une école ; les services sociaux de base ; la sécurité ; la décentralisation et bien d’autres réalisations.
À la lumière des témoignages des uns et des autres, il ressort que, certes, des insuffisances restent à corriger, mais des acquis ont été réalisés pendant ces 31 de l’exercice démocratique.
Cependant sur la gouvernance du pays, les responsabilités sont partagées entre la Société civile, les acteurs politiques et les citoyens.
La journée d’échange s’est déroulée climat convivialité, de bonnes notes, d’espoir de conjuguer les efforts ensemble pour faire sortir le Mali des difficultés.
Source : Info-Matin