Les rideaux sont tombés vendredi sur la 2ème Conférence nationale sur la protection sociale. L’évènement a été présidé, à l’hôtel Salam, par le conseiller technique en charge des finances au ministère de la Protection sociale et de l’Action humanitaire, Abdoulaye Diabaté.
Les travaux de la conférence ont permis aux experts de traiter de questions relatives à la Politique nationale de protection sociale et son plan d’actions ainsi qu’au processus d’opérationnalisation du régime social unifié (RSU).
La rencontre, dont le thème portait sur « les enjeux actuels de la protection sociale », a aussi permis aux experts venus de différents pays de passer en revue plusieurs points d’ordre du jour. Parmi lesquels les registres sociaux pour la gestion des bases de données, les problématiques de la couverture maladie universelle, la protection sociale adaptative et l’extension de la protection sociale au monde agricole et au secteur de l’informel.
A l’issue des travaux, les participants ont recommandé au comité de pilotage et au comité technique du registre social unifié de procéder notamment à une meilleure définition du cadre juridico-institutionnelle afin que puissent définis les objectifs du RSU. Il a été également demandé aux deux comités d’adresser les questions de recevabilité de protection des données à caractère personnelle et de procéder à la graduation et l’actualisation des données et à la mobilisation sociale en faveur de l’identification des ménages vulnérables en vue de la recherche d’une société plus juste.
Selon Abdoulaye Diabaté, les trois jours d’intenses travaux ont permis un partage d’expériences entre différents pays en matière de protection sociale. Il a qualifié la protection sociale comme élément de participation à la réduction de la pauvreté. « Elle est un gage de la paix et du développement durable. Nous devons donc nous mobiliser pour l’atteindre car ce défi est à notre portée », a plaidé M. Diabaté.
« L’extension progressive de la couverture sociale au plus grand nombre des citoyens est une aspiration légitime de nos populations. C’est pourquoi les plus hautes autorités du Mali travaillent à son atteinte », a expliqué M. Diabaté avant d’assurer que les recommandations issues des travaux feront l’objet d’une attention particulière des plus hautes autorités. Il a félicité les panélistes pour la qualité de leurs contributions à la conférence et a remercié la Banque mondiale, l’UNICEF, Oxfam, le Programme alimentaire mondial (PAM), l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Organisation internationale des migrations (OIM) pour leur participation à la réussite de des travaux.
K. DIAKITE
Source : L’ Essor