C’est depuis le 27 novembre 2013 que le capitaine-général Amadou Aya Sanogo est privé de sa liberté. Soit deux ans après, le dossier de Sanogo et compagnons reste encore dans les tiroirs de la justice malienne. Ces éléments de la défunte junte du 22 mars sont accusés d’«assassinat, complicité d’assassinat, enlèvement de personnes et séquestration» dans l’affaire dite «bérets rouges» d’Avril 2012.
L’instruction est censée terminée. Mais pas question de jugement, en tout cas, jusqu’à ce jour. Toute chose qui fait planer des doutes quant à la volonté du régime de juger ce prisonnier visiblement encombrant.
Djibi Karim
Source: La Sentinelle