A l’occasion de la commémoration de la date d’anniversaire du 26 mars, Maliplume n’a pas manqué sa tradition d’offrir un espace d’échanges et de réflexion pour faire diagnostic de situation. Il s’agissait de faire un regard croisé sur les 32 ans de l’exercice du régime démocratique au Mali, mais aussi situer le rôle et la responsabilité des Jeunes et Femmes dans le processus des réformes politiques et institutionnelles en cours, plus particulièrement celles concernant la nouvelle constitution. Lors de ce débat, trois débateurs sur quatre étaient largement favorables pour le projet de nouvelle constitution en cours au Mali.
Nouhoum Sarr, Zeinab Evelyne Jacques, Boubacar YALKOUE, Kadidia FOFANA, respectivement politiques et représentants de la société civile étaient entre autres les invités de ce cadre d’échanges à l’occasion de la commémoration du 26 mars. A côté du bilan des 32 ans de l’avènement de la démocratie au Mali dont tout le monde a d’ailleurs réaffirmé les acquis qui sont le multipartisme, la liberté de la presse et la liberté d’opinion, il était également question de soumettre à réflexion des invités, le vaste chantier de réformes politiques et institutionnelles en cours au Mali. Parmi ses reformes le projet de nouvelle constitution qui est censé remplacer par referendum, la constitution de 1992, symbole des évènements de 1991. « Jeunes et Femmes, acteurs incontournables des réformes politiques et institutionnelles enclenchées – Projet de la nouvelle constitution » était le thème du débat. Un premier tour de table aura suffis pour savoir la lecture que chaque invité se fait du projet de la nouvelle constitution. Hormis la présidente des Amazones Mme Kadidia Fofana estimant que les préoccupations de la jeunesse ne sont pas assez prises en compte dans le nouveau projet de constitution, ses co-débateurs appréciaient quasiment tous, les efforts consentis par les plus hautes autorités de la transition pour mettre à la disposition des Maliens un document qui prenne enfin en compte l’ensemble de leurs aspirations. Malgré les insuffisances, ils ont appelé Maliens à s’approprier du document afin d’assoir les base de la refondation de l’état du Mali.
Un moment riche d’échanges et de réflexions qui a permis d’avoir des points de vus divergents et des contributions saines sur la gestion de la transition en cours.
Il faut noter que cette commémoration de l’avènement de la démocratie au Mali, 3e du genre à travers un espace d’échanges et de réflexion était est une incitative de Maliplume en partenariat avec la maison de la presse et JDH (Journalistes pour les Droits Humains).
Issa Djiguiba
Source: LE PAYS