Le Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion est un moment de partage, d’équité et de justice, de par son caractère inclusif et concernant tous les domaines de la vie socio-économique
Comme d’habitude, à chaque édition, le ministère en charge de cet évènement annuel dans notre pays, anime une conférence de presse à l’attention des journalistes, pour expliquer le bienfondé de ce mois. Cette année, bien qu’un retard a été accusé dans la traditionnelle rencontre avec les hommes des médias, elle a finalement eu lieu. C’était le lundi dernier, dans la Maison des Ainés de Bamako. Elle a permis à la marraine nationale, le général de brigade Mme Kani Diabaté qui avait à ses côtés, le secrétaire général du ministère de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté Salifou Maiga et d’autres personnalités de dévoiler la portée nationale dudit mois.
En effet, avec comme thème national : « Contribuer à la Sécurité Nationale est une responsabilité et un devoir de solidarité », l’édition de cette année est repartie sur quatre semaines thématiques. Celles-ci sont ainsi libellées : la semaine des personnes âgées ; la semaine de la femme et de l’enfant ; la semaine des personnes handicapées et la semaine de la jeunesse, de l’emploi et de l’entreprenariat. A chaque semaine, un thème est conçu et censé être débattu.
S’agissant du choix du thème retenu, la marraine nationale dira que la solidarité et la sécurité sont intimement liées. Ce faisant, les partenaires pourraient inclure la sécurité à la sensibilisation des leaders traditionnels, religieux, les médias, les fabricants d’armes, les enseignants ; entre autres…Il est donc reconnu que chaque citoyen (ne) de quelque couche qu’il soit, doit jouer sa partition et se retrouver dans ce thème.
Pour le général Kani Diabaté, outre la prise en compte du genre, il est nécessaire de renforcer la collaboration civilo-militaire pour une gestion concertée des préoccupations de notre société, facteur incontestable de contribution à la sécurité nationale. C’est dire que l’appui de la population aux forces de défense et de sécurité est indispensable, voire incontournable.
Elle a laissé entendre qu’en instituant ce mois, les plus hautes autorités du pays se sont fixés un certain nombre d’objectifs. Il s’agit entre autres : de renforcer la solidarité nationale par la lutte contre les différentes formes d’exclusion et de marginalisation ; de contribuer à la réduction de la pauvreté ; de renforcer la protection sociale par l’extension des mécanismes de protection sociale, de promouvoir l’économie sociale et solidaire ; de renforcer la prévision, la prévention et la gestion des catastrophes, des crises développer et de la résilience post crise des communautés.
A noter que le Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion a été mis sur pied, afin de montrer la volonté politique des plus hautes autorités du pays, de promouvoir au sein de nos sociétés, l’expression véritable d’une solidarité qui s’exprime prioritairement envers les plus démunis et les plus vulnérables. « Cette solidarité pourrait ainsi revêtir plusieurs formes : aide pécuniaire, un soutien moral, une aide en nature (nourriture, vêtements, médicaments…etc.) ou en matière de formation et autres avantages » a conclu Kani Diabaté.
Diakalia M Dembélé
Source: Le 22 Septembre