A la Tour d’Afrique, un monument qui symbolise l’unité africaine à Bamako, l’ambiance était festive ce mercredi 25 mai 2022. Plusieurs communautés africaines vivant au Mali y étaient présentes. Il y avait entre autres des Sénégalais, des Togolais, des Nigériens et des Béninois en plus des Maliens. Pour le Premier ministre, ce geste, au-delà de la symbolique, traduit la volonté du Mali à renforcer l’unité africaine. Choguel Kokala Maïga ajoute que le pays « a même renoncé à une partie de sa souveraineté pour la réalisation de l’Unité Africaine ». « Nous sommes sur la voie des pères fondateurs, ceux qui en 1963 ont posé les fondations de l’unité de l’organisation africaine » a déclaré le chef du gouvernement.

Pour le premier ministre Choguel Kokala Maiga, les tensions entre le Mali et la CEDEAO ne sont qu’ « un bruit passager ». Il assure que les vœux les plus ardents aujourd’hui de tout africain, c’est de voir « la paix s’instaurer au Mali ». Cet avis est aussi partagé par le délégué général de l’intégration africaine. Pour Tahirou Sidibé, le thème de cette édition « Impacts des sanctions de l’UEMOA et de la CEDEAO sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Mali » est inspiré du contexte particulier du Mali sanctionné depuis des mois par l’organisation sous régionale. Pour lui, le Mali est vraiment « un champion sur les questions d’intégration africaines ». Il précise que « des conférences, des ateliers et des activités avec l’organisation panafricaine des femmes et avec la jeunesse de l’union africaine seront organisés tout au long de la semaine panafricaine ».

Rappelons que cette journée est l’occasion pour chaque pays d’organiser des événements dans le but de favoriser le rapprochement entre les peuples africains.

Des ressortissants de plusieurs communautés africaines vivant au Mali depuis des décennies ont également témoigné lors de cette cérémonie que « le Mali est un pays d’intégration et d’hospitalité africaine ».

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