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FOCUS: Administration scolaire (1) : Alpha règle ses comptes

Nommé chef de cabinet du ministère de l’Education nationale à la grande surprise des Maliens, Amadou Alpha est en passe de réussir son pari. Celui de la chasse aux sorcières. Sa main serait derrière les nominations survenues dans l’administration scolaire à la fin de l’année 2015. Il serait accusé de se débarrasser des femmes et des hommes que l’ancien ministre de l’Education nationale, Mme Togola Jacqueline Marie Nana, avait nommés. On se rappelle que cette dernière avait relevé Alpha de ses fonctions de chef de Division matériel et logistique du Centre national des examens et concours de l’éducation (CNECE).

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Après sa révocation, il aurait juré de revenir par la «grande porte». Grande ou petite porte, en tout cas le voilà nommé comme directeur du CNECE par Barthélemy Togo, ministre de l’Education nationale en remplacement de Mme Togola Jacqueline Nana. Ironie du sort ? Son décret de nomination a été annulé suite au refus du président de le signer. Nul doute que son passé sulfureux à ce service a joué en sa défaveur. Comme le ridicule ne tue plus au Mali, il a été nommé chef de cabinet du même ministère. Esprit de vengeance ou malédiction du diable ?

Une fois à son nouveau, Alpha a procédé à un nettoyage au CNECE. Comme en témoignent le départ du directeur adjoint Ilo Diallo et de tous les chefs de division. Notons en passant qu’Amadou Alpha et Ilo Diallo qu’il vient de relever étaient comme chien et chat.

 

Administration scolaire (2) : les cadres ADEMA de retour

Force est de constater qu’une grosse mouche de révocation vient de piquer l’administration scolaire du Mali. C’est ainsi que l’on constate avec stupéfaction le départ de presque de tous les responsables des académies d’enseignement, des Centres d’animation pédagogique (CAP), des proviseurs, censeurs et surveillants des lycées et de l’enseignement normal. Dans la plupart des nominations effectuées le ministre Togo, l’on constate le retour des cadres de l’ADEMA, l’arrivée de parents et proches du ministre.

L’on croyait révolues de telles pratiques dans notre pays au regard des événements douloureux de mars 1991. L’on ne peut s’empêcher de rappeler que ce sont les cadres véreux de l’ADEMA qui ont mis à genou l’école malienne. Leur retour en masse ne peut qu’annoncer (sauf surprise agréable) la déconfiture totale prochaine de notre système éducatif national.

 

Flamme de la Paix 1996 : le régime ADEMA a brûlé 3.000 armes de notre armée nationale

Le président Alpha Oumar Konaré, lors de la cérémonie de la Flammée de la Paix en 1996 à Tombouctou, a pris sur lui la responsabilité historique de jeter dans les flammes 3.000 armes payées par le pauvre contribuable malien pour assurer la défense du territoire national.

En sa qualité d’archéologue, il aurait pu garder ses armes dans le musée de l’armée nationale. Par cet acte peu recommandable, il a largement contribué à la désagrégation du tissu militaire. Que de crime abominable de haute trahison de notre armée et de son peuple !

 

Efforts de guerre : où sont passés les 3 milliards de FCFA ?

L’histoire nous enseigne que chaque fois que le devoir le lui a commandé, le peuple malien n’est jamais demeuré en reste. Ainsi, se sentant soudé à son armée, il a répondu massivement à l’appel à la contribution à l’effort de guerre sous la transition de 2012 dirigée par Dioncounda Traoré, président imposé par la CEDEAO au peuple malien. 3 milliards de FCFA ont ainsi été collectés par notre peuple pour soutenir son armée en guerre contre les rebelles du MNLA qui avaient signé le pacte du diable avec les islamistes du MUJAO, d’An Sardine et d’AQMI.

Curieusement, l’on se sait aujourd’hui qui des autorités de la transition ou du régime IBK ont fait disparaître cette faramineuse somme de contribution à l’effort de guerre. La vérité sera-t-elle un jour connue par le peuple malien ?

 

De la prison à la députation

La justice malienne, au prétexte du respect des accords de Ouaga, libère des prisonniers dont la liste n’a pas été établie par elle-même mais bien plutôt par le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA). Ainsi, remarque-t-on, la relaxe de cinq prisonniers du MNLA sans la moindre explication du gouvernement. Ces libérations suscitent à n’en pas douter plusieurs interrogations et inquiétudes : pourquoi ces prisonniers libérés ont-t-ils été autorisés à se présenter aux élections législatives dont le premier tour s’est déroulé le 25 novembre 2013 et le second tour le 15 décembre de la même année ? Pourquoi le président de la République IBK a-t-il accepté que ces anciens prisonniers se présentent sur les listes RPM où ils furent élus ? Qui du Mali ou du MNLA ces anciens prisonniers miraculeusement convertis militants RPM représentent-ils à l’Assemblée nationale ?

On se souvient que dans un passé récent, près de six députés touaregs du Nord avaient trahi le peuple malien pour rejoindre les rangs de la rébellion en 2012. Rappelons aussi que AgIntallah, élu de Kidal, a disparu après les affrontements du 21 mai dans la même ville, affrontements au cours desquels il a été blessé au compte du MNLA.

Selon certaines indiscrétions, le limogeage du ministre de la Réconciliation nationale, Cheick Oumar Diarrah, est intervenu suite à sa désapprobation de la décision de libération des rebelles du MNLA qui se sont rendus coupables d’assassinats crapuleux et sans vergogne de leurs anciens compagnons d’armes.

 

Kéniéba : la route dégradée avant son inauguration

Une fois n’est pas coutume, au Mali, bien de milliards ont été engloutis dans les infrastructures routières pour permettre le désenclavement du pays. Dans la plupart des cas, les routes se dégradent aussitôt mises en circulation sans que l’on sache situer les responsabilités de tels gâchis.

Le tronçon Bamako-Kéniéba, goudronné sous le régime d’ATT, est déjà en état de dégradation avancé. Les usagers, pour arriver à destination quel que soit le prix, se frayent un chemin entre les mauvais et bons trous au beau milieu du goudron. Parfois même, les chauffeurs se voient contraints de longer le goudron sous peine de se trouver dans les ravins quelque part. Que dire des accidents sur ce tronçon si ce n’est que Dieu sauve les usagers !

Il convient de rappeler que par le fait du coup d’Etat ledit tronçon n’a toujours pas été inauguré. Là aussi, la route n’a pas échappé à la règle : des sommes faramineuses pour des travaux minables et très mal faits. Mais, il ne peut être autrement dans un pays où personne ne rend compte de rien, même si cela se fait aux dépens des contribuables maliens !

 

1er Congres ordinaire du SYNESEC : Tiémoko Dao à la tête d’un bureau de combat

 

A l’issue de leur premier congrès ordinaire, tenu le 02 janvier 2016 à l’ECICA, les délégués venus de toutes les régions  du pays ont mis en place un bureau de 25 membres et une commission de contrôle avec pour mission de faire satisfaire les points de revendication. Les cérémonies d’ouverture et de clôture ont été présidées par Amadou Ombotimé, représentant du ministre de l’Education nationale.

Source: L’Inter de Bamako

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