Cela leur permettra de mieux sensibiliser et informer les populations sur leurs faits et gestes qui sont nuisibles pour notre environnement
Pour communiquer sur un sujet, il faut au préalable maitriser les concepts qui constituent ses différentes articulations. C’est pourquoi, à cette 22ème édition de la Quinzaine de l’environnement, la structure organisatrice, l’Agence de l’environnement et de développement durable (AEDD) a initié une formation à l’attention des journalistes. C’était le lundi dernier, dans la salle des réunions de ladite agence.
D’abord, les hommes des médias présents, ont été informés sur la Stratégie nationale de financement de l’environnement (SNFE) et son plan d’action : 2021-2025. Les journalistes ont bénéficié à ce sujet de l’expertise du Directeur général adjoint de l’AEDD, Seydou Koné. Avec plus de 200 milliards de FCFA, la SNFE a été conçue et élaborée en vue de contribuer à la protection de l’environnement à travers un financement accru et cohérent.
Seydou Koné dans son exposé, s’est appesanti sur le contexte et justification, les résultats attendus et les perspectives de cette stratégie. Selon lui, la SNFE si elle est opérationnalisée, prendra en compte le cadre législatif et réglementaire ; la redynamisation des cadres de concertations ; la prise en compte du volet communicationnel etc. L’incidence financière de ce plan d’actions est évaluée à 1 320 000 000F CFA.
Le pont focal de la Quinzaine de l’environnement au sein de l’AEDD, Abdrahamane Dème, a dans sa communication abordé la thématique proprement dite. Celle-ci a trait aux deux thèmes des de la quinzaine, à savoir : « Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes 2021-2030 » et Restauration. Terre. Reprise. Des terres saines pour reconstruire en mieux ».
- Dème a expliqué les deux thèmes et les mots clés qu’y ressortent. Il a d’abord invité les hommes des médias à leur mémorisation. Avant de faire savoir qu’une meilleure appropriation de ces thématiques permettra de mieux sensibiliser et informer les populations sur leurs faits et gestes qui sont nuisibles pour notre environnement.
Après les deux présentations, le Directeur général de l’AEDD, l’inspecteur général, Bourama Camara est intervenu pour clore la journée. A l’attention des journalistes, Il dira que désormais, il y a une Stratégie nationale de financement de l’environnement au Mali. Cette stratégie qui va bientôt passer en Conseil des ministres prend en compte un volet important axé sur la communication, la formation, l’information et la sensibilisation. Et l’apport des hommes des médias est incontournable pour parvenir à la réalisation de ce volet.
Pour Bourama Camara, ceux qui polluent l’environnement, doivent payer pour les préjudices causés. C’est pourquoi, selon lui, « dans une société, quand on pose des actes de nuisance, on doit contribuer à leur réparation ». Aussi, concernant les deux thèmes de la quinzaine, le Directeur général a invité les journalistes à se donner les moyens pour mieux les appréhender. Ce qui facilitera la communication. « L’homme a besoin d’être heureux. C’est pourquoi, il doit préserver les éléments de la nature qui constituent son écosystème » a estimé Bourama Camara.
Diakalia M Dembélé
Quinzaine de l’environnement : L’AMSD expose son label
Prenant part à la 22ème édition de la Quinzaine de l’environnement, l’Association malienne pour la solidarité et le développement (AMSD) a expliqué aux hommes des médias les atouts de ses produits. Lesquels sont avantageuxnon seulement les consommateurs, mais aussi pour l’environnement. Parce que l’ONG AMSD a été créée en vue d’assurer une croissance soutenue du secteur rural. Aussi, elle doit contribuer à la lutte contre la pauvreté, au renforcement de la sécurité alimentaire et à la promotion du développement durable ».
C’est dans cette dynamique que l’équipe coordinatrice de l’AMSD a répondu à l’invitation de l’AEDD. C’était le mardi dernier dans l’enceinte de ladite structure autour du thème : « Transition agro-écologique au Mali : défis, enjeux et perspectives ». Cetteassociation humanitaire au service de la solidarité et du développement durable, l’AMSD a un caractère volontaire, apolitique et à but non lucratif.
L’AMSD œuvre à l’épanouissement des populations rurales et urbaines les plus vulnérables, au bien-être socio-économique et culturelle a expliqué Maya, expliqué une étudiante française, en stage dans cette ONG. Avec des membres résidants entre la France et l’Afrique de l’Ouest, l’AMSD est constituée de volontaires passionnés, socialement responsables et fervents défenseurs du développement durable.
La vision de l’AMSD s’inscrit dans une dynamique de contribution aux initiatives du développement durable au Mali, à travers le Cadre pour la Relance Economique et le Développement Durable (CREDD), qui a fait de la lutte contre la pauvreté son cheval de bataille a souligné Maya.
Aujourd’hui, selon l’étudiante, l’AMSD lutte pour une justice sociale. De ce fait, elle contribue à promouvoir l’économie verte par la transition agro-écologique en améliorant le cadre et le niveau de vie des communautés rurales défavorisées. L’AMSD dans une démarche de recherche action pour accompagner la transition agro-écologique, fournit des alternatives écologiques. Elle promeut également l’agriculture biologique et écologique, tout en répertoriant les sites ou pôles de développement dans les milieux ruraux.
Focalisant son exposé sur le thème proprement dit, le président de l’AMSD, Amidou Almamy Diawara a clairement fait ressortir les avantages de l’ONG et surtout son intervention dans la protection de notre environnement. L’AMSD produit aujourd’hui des denrées consommables sans engrais, donc pas nuisibles pour notre santé.
A rappeler que l’AMSD est créée pour renforcer et pérenniser le volontariat et le développement socioéconomique au profit des populations défavorisées. Aujourd’hui, elle compte en son sein plus de 400 membres adhérants, des associations ainsi que des coopératives.
Diakalia M Dembélé
Quinzaine de l’environnement : Mme Bagayoko Mama Diarra partage son expertise sur la biosécurité et la biotechnologie
La biosécurité est un ensemble des mesures préventives ,de contrôles et reglementaires des agents biologiques et y compris le développement, la production,le stockage et ou l’utilisation d’armes biologiques etdes produits issus de la biotechnologie (génie génétique,cultures transgéniques
« Enjeux de la biosécurité et de la biotechnologie », tel était le thème de l’intervention de la cheffe du département, convention, accords et traités de l’Agence de l’environnement et de développement durable, Mme Bagayoko Mama Diarra. Avant d’entrer dans le vif du sujet, elle a rappelé le contexte et l’historique de la ratification sur la convention de la diversité biologique.
Pour Mme Bagakoyo Mama Diarra, la biotechnologie végétale est l’une des nombreuses options possibles pour améliorer la productivité agricole. Ce faisant, elle a apporté d’importants bénéfices sociaux économiques et du bien-être pour les agriculteurs.
Ainsi, son utilisation procure des approches scientifiques de pointe pour produire des plantes cultivées qui peuvent avoir un ou plusieurs des caractères. Il s’agit de : l’augmentation du rendement, la résistance aux nuisibles et aux maladies, la tolérance aux stress abiotiques, le contenu nutritionnel amélioré ou d’autres caractères de qualité.
S’agissant des préoccupations concernant la biotechnologie végétale, Mama pense qu’elles doivent être pondérées avec des informations scientifiques fiables, adéquates pour permettre aux différentes parties concernées de s’engager dans un débat objectif et transparent. De ce fait, une compréhension mutuelle et un dialogue permettront à la communauté mondiale de comprendre les attributs de la biotechnologie végétale et d’aider les fermiers et les consommateurs à en tirer des bénéfices potentiels.
Parlant des perspectives de la biosécurité et de la technologie, la cheffe du département dira qu’il faudra mettre à contribution l’apport des Organismes génétiquement modifiés (OGM). Lesquels contribuent à l’augmentation de la productivité, parce qu’il est possible de créer des plantes présentant des caractéristiques avantageuses pour le rendement.
De même, des efforts supplémentaires sont faits pour développer des plantes cultivées résistantes aux herbicides, certaines étant déjà disponibles. Comme exemple, la tomate Flavr Savr avait été modifiée génétiquement, afin que son mûrissement soit retardé.
Et Mama Diarra de conclure que la protection de l’environnement est une partie de la biosécurité, cela n’est possible que par l’implication de toutes les parties prenantes dans une approche sectorielle intégrée. Ce qui fait qu’il y a souvent des réserves sur l’utilisation des OGM. Cela concoure à des risques à plusieurs niveaux.
Cependant, aux dires de la conférencière, durant la même période, un petit nombre d’acteurs ont suscité un débat sur les risques perçus et la sécurité des plantes cultivées de la biotechnologie.
Diakalia M Dembélé
Source: Journal le 22 Septembre- Mali