Ce sont ces soupçons qui valent au Sénégalais cette nouvelle mise en examen, qui lui a été signifiée lundi matin au pôle financier du tribunal de grande instance de Paris. Il avait déjà été mis en examen début novembre pour corruption passive et blanchiment aggravé. Gabriel Dollé et un conseiller juridique de Lamine Diack, Habib Cissé, ont également été mis en examen.
Le 9 novembre, dans un rapport, l’Agence mondiale antidopage (AMA) avait accusé la Russie d’avoir mis sur pied un système de dopage organisé dans l’athlétisme. La Russie a dans la foulée été suspendue par l’IAAF et pourrait donc être bannie des épreuves d’athlétisme des jeux Olympiques de Rio.
La semaine dernière, Le Monde a révélé des extraits des déclarations de Lamine Diack en garde à vue début novembre. L’octogénaire avait expliqué que la Russie, via le président d’alors de sa fédération d’athlétisme, Valentin Balakhnichev, également trésorier de l’IAAF, avait apporté une contribution d’1,5 million d’euros. Cette somme aurait été “distribuée à des associations et des sphères d’influence” pour contribuer à éviter une réélection à un troisième mandat d’Abdoulaye Wade à la présidentielle de 2012.