Depuis la libération des otages Soumaila Cissé, Sophie Pétronin et des deux Italiens, la tension est montée d’un cran au Mali. Cet échange controversé qui a fait couler beaucoup d’encre n’a pas finie de faire parler d’elle. Du 12 au 13 octobre les forces armées maliennes et des populations du centre du Mali ont essayées des attaques ayant fait des dizaines de morts. Revendiquées par le GSIM d’Iyad Ag Ghaly, Ces attaques ont été relayées partout dans le monde et sont des conséquences flagrantes de la libération de ces djihadistes et non des moindres. En effet, il nous revient que plusieurs dizaines de ces individus constituent la cellule grise du GSIM qui s’est fait peau neuve avec le retour de ses combattants prêts à laisser leur vie pour leur cause.
La crainte de bon nombre de personnes et de pays semble se réaliser. La force barkhane principale force militaire étrangère sur le territoire malien a déjà adopté une stratégie offensive en procédant à une série d’arrestations et de fouilles dans les régions du nord, principalement à proximité des localités où résident les terroristes relâchés ou leurs familles.
Le paysage semble s’assombrir alors que le Mali se trouve actuellement dans une situation très délicate. En effet, le coup d’état du 18 Août dernier ayant mené à la chute du régime IBK à fortement fragilisé le dispositif sécuritaire et de défense nationale. Les partenaires comme les Etats-Unis qui jusqu’à présent contribuaient d’une manière ou d’une autre à la stabilité du Sahara malien, notamment en apportant un appui considérable à la force Barkhane ont décidé de se retirer jusqu’à la mise en place d’un président démocratiquement élu. Ce qui corse davantage l’affaire, est l’abandon du champ de bataille par des officiers plus que jamais nécessaires dans cette lutte au profit de postes ministériels ou présidentiels.
Avec ces libérations de djihadistes et les montants faramineux qui leurs ont été versés il est indéniable que ces derniers investiront dans la logistique adéquate pour mener à bien leur combat. Chose qui rend la guerre asymétrique encore plus désavantage pour nos soldats aux fronts.
LES AUTORITES A BAMAKO MESURENT – ELLE L’AMPLEUR DE LA CHOSE ?
L’enchaînement des événements depuis le début de la semaine laisse penser que les jours à venir ne seront pas tous roses pour nos militaires au front. A ce stade il urge pour nos services de renseignement et pour le ministère de la défense d’établir une stratégie offensive tout comme est en train de le faire la force Barkhane. A ce jour, aucune autorité n’a daigné s’exprimer sur ces (…)
RETROUVEZ L’INTEGRALITE DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU JEUDI 15 OCTOBRE 2020
AWA TRAORE
NOUVEL HORIZON