Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

204è anniversaire de la République bolivarienne du Venezuela : SOUS LE SIGNE DE LA SOLIDARITE ENTRE LES PEUPLES

L’ambassade de la République bolivarienne du Venezuela au Mali, a célébré le 25 juillet, les 204 ans d’indépendance de son pays. La cérémonie a été couplée avec la commémoration de la naissance du libérateur Simon Bolivar. La double fête s’est déroulée à l’hôtel Salam de Bamako, en présence de membres du gouvernement, d’Angel Augusto Mujica Sivira, le premier secrétaire de l’ambassade du Venezuela, de nombreux diplomates accrédités dans notre pays et invités de marque.

manifestants gouvernement president venezuelien nicolas maduro caracasDans son discours de bienvenue, le premier secrétaire de l’ambassade vénézuélienne a rappelé que c’était le 5 juillet 1811 que le Venezuela avait déclaré son indépendance du joug espagnol. Le 11 juillet 1811, un groupe de Vénézuéliens a pris la décision de signer un accord pour entamer la lutte pour l’indépendance de ce pays qu’on appelle aujourd’hui la République bolivarienne du Venezuela. « C’était un acte comme la charte de Kurukanfuga, qui, sous la direction de Sunjata Keita, a été mise au point, il y a plusieurs siècles pour établir la souveraineté de l’empire du Mali », a comparé le diplomate vénézuélien. « Notre acte d’indépendance a été le point de départ pour une lutte pour conquérir notre liberté de l’empire espagnol », a indiqué Angel Augusto Mujica Sivira.
Pendant plusieurs décennies, a-t-il poursuivi, des luttes et batailles acharnées ont été menées sous la houlette de notre libérateur Simon Bolivar, né un 24 juillet 1783 à Caracas. Dès son jeune âge, Simon Bolivar sentait l’esprit d’indépendance que lui ont transmis deux femmes d’origine africaine, Hippolyte et Matea. Simon Bolivar s’est inspiré de la sagesse africaine de ces femmes, non seulement pour obtenir l’indépendance de l’Amérique latine, mais aussi pour publier des décrets pour la libération des milliers d’hommes et de femmes africaines qui ont été soumises à l’esclavage, a rapporté le premier secrétaire de l’ambassade du Venezuela.
« 204 années, de tels exploits sont passés et aujourd’hui notre lutte continue au Venezuela, comme dans certains pays d’Amérique latine et des Caraïbes. Nous continuons à lutter contre toute forme de domination et de colonialisme, ainsi qu’en son temps, a fait le père de la nation malienne, Modibo Keita », a indiqué Angel Augusto Mujica Sivira.
Lors de son séjour au Mali en août 2006, le président Hugo Chavez avait annoncé qu’une seconde lutte d’indépendance était nécessaire. Il était nécessaire, de son point de vue, de créer de nouveaux liens de solidarité entre les peuples opprimés. Chavez voulait ainsi dire que nous sommes entrés dans une phase d’appropriation de nos propres ressources, de notre souveraineté. C’est ainsi qu’il proposera de nouvelles alliances comme l’Alternative bolivarienne des peuples (ALBA), la Communauté d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC), PEROCARIBE et Etats de l’UNASUR.
Le président Chavez était convaincu de la nécessité de relier l’Afrique à l’Amérique latine et impulser le Sommet Africa-Amérique du Sud (ASA), avec l’ancien président Lula du Brésil et Olesegun Obasanjo du Nigeria, afin de revendiquer les relations Sud-Sud.
Les relations entre le Mali et le Venezuela se fondent sur la solidarité entre les gouvernements et les peuples incorrectement appelés le Tiers monde, a souligné le diplomate vénézuélien. Pour Angel Augusto Mujica Sivira, le Mali a été un exemple de la mise en œuvre de la nouvelle solidarité désintéressée entre les peuples. Les relations entre les deux pays se sont raffermies lors de la visite au Mali en 2006 de Hugo Chavez. Aujourd’hui, des dizaines d’étudiants sont formés dans les universités du Venezuela. Ce qui, selon Angel Augusto Mujica Sivira, signifie très clairement que la libération commence par la formation de l’homme.
Il a ainsi cité une série d’accords avec le Mali dans différents domaines de la connaissance et de la formation et le défi de voir un Mali développé grâce à de fortes capacités humaines. « Aujourd’hui, nous sommes en bonne condition de continuer à parier sur une relation de proximité entre le Mali et le Venezuela comme le rêvait Chavez », a assuré le diplomate vénézuélien.

F. NAPHO

source : L’ Essor

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance