Faut-il le rappeler, l’historique de cette journée remonte de 1959, lorsque l’Assemblée Générale des Nations Unies a adopté la Déclaration des droits de l’enfant. Un texte révolutionnaire énonçant les droits inaliénables de chaque enfant, tels que le droit à la vie, à la survie, au développement, à l’éducation, à la protection contre la violence, à la liberté d’expression et à la participation.
Ainsi, depuis l’adoption de la Convention internationale des droits de l’enfant par l’ONU en 1989, la date du 20 novembre symbolise la journée mondiale des droits de l’enfant qui est l’occasion de sensibiliser le public, de rappeler aux gouvernements et aux individus leurs responsabilités envers les enfants et de plaider en faveur de leur bien-être et de leur protection.
« Partout dans le monde, des activités et des événements sont organisés pour marquer cette journée. Des conférences, des expositions, des marches et des ateliers sont autant d’occasions d’informer et d’engager les personnes dans la défense des droits de l’enfant. C’est également un moment privilégié pour plaider en faveur de l’accès à l’éducation, de la lutte contre la pauvreté infantile et de la prévention de toutes les formes de violence et de discrimination à l’encontre des enfants » affirme Mariam Aldianabangou, coordinatrice nationale de l’Action pour la promotion des enfants et jeunes communicateurs du Mali.
En effet, le Mali à l’instar d’autres pays au monde ne reste en marge de la célébration de ladite journée. Car, certaines organisations pour enfants et jeunes comme APJEC, la commémorent dans plusieurs localités du pays notamment à Fana, à Doïla, à Ouelessebougou, à Bamako etc. Cela, à travers des remises symboliques de kits de nettoyage, et des notes de plaidoyer aux autorités, le tout formulé par les enfants.
Pour Boubacar Keita, Coordinateur National du conseil consultatif national des enfants et jeunes du Mali, la célébration de cette journée est pleine de symboles au Mali. Pour la simple raison, dira-t-il, qu’ elle offre une occasion précieuse de sensibiliser la population malienne aux droits et au bien-être des enfants, de promouvoir leur protection, et de mettre en évidence les défis et les enjeux auxquels ils font face dans le pays. Au Mali, précise-t-il, il existe encore de nombreuses problématiques auxquelles les enfants sont confrontés, notamment la pauvreté, l’accès limité à l’éducation, la malnutrition, le travail des enfants et la violence. « Célébrer la Journée du 20 novembre permet de mettre en lumière ces problèmes et d’encourager les efforts visant à les résoudre »a indiqué M. Keïta.
Au Mali, sa célébration est aussi l’opportunité de renforcer les actions en faveur des droits de l’enfant, de sensibiliser les citoyens sur ces questions, et de mobiliser les acteurs clés tels que le Gouvernement, les Organisations de la société civile et le Secteur privé, pour travailler ensemble pour le bien-être des enfants.
Par Aïchata Tindé (Stagiaire)