La Cour d’Assises a retenu, vendredi 30 septembre, Youssouf Konaté dans les liens de l’accusation pour  » vol qualifié, menace de mort, violences et voies de fait  » sur la personne de Moussa Koné. Ainsi, les jurés ont infligé à l’accusé, âgé d’une trentaine d’années, une peine d’emprisonnement de trois ans.

Selon les informations, c’est dans la nuit du 18 au 19 octobre 2020, vers 3 heures du matin, à Kobala/Baguinéda, que Youssouf Konaté, Job, Wassolo et Sehiba se rendirent au domicile de Moussa Koné pour lui intimer, sous la menace, de se séparer de son épouse, Aminata Doumbia. A leur arrivée, ils demandèrent à Moussa Koné d’ouvrir la porte, lequel n’a pas obtempéré, avant de s’éclipser par la fenêtre. C’est ainsi que le trio de jeunes défonça la porte pour ensuite soustraire divers objets au préjudice de ce dernier, notamment des habits, un matelas et la somme de 185.000 F CFA. C’est ainsi que la victime porta plainte contre les brigands au Commissariat de Police de Kalaban-Coro. A la suite du procès-verbal d’enquête préliminaire, le parquet du Tribunal de Grande Instance de la Commune V de Bamako ouvrit une information judiciaire contre les susnommés pour  » vol qualifié, menace de mort, violences et voies de fait « . Puis une enquête rondement menée par les policiers permettra de mettre la main, le 16 novembre 2020, sur Youssouf Konaté, qui sera inculpé pour les faits cités plus haut.

Dans le box des accusés, Youssouf Konaté a reconnu les faits, prévus et punis par les dispositions des articles 252, 222, 208 et 254 du Code Pénal. Il a souligné que l’opération, menée au domicile de Moussa Koné, avait pour but de l’intimider à quitter son épouse, dont lui, Youssouf Konaté était amoureux Toutefois, il a regretté et a présenté ses excuses. Avant de demander la clémence de la Cour à son égard.

Dans son réquisitoire, le ministère public a demandé le maintien de l’accusé dans les liens de l’accusation pour les faits à lui reprochés. Quant à la défense, elle a plaidé coupable pour son client, qui a comparu seul, à la place des autres. Il s’agit de Job, Wassolo et Sehiba. L’avocat a ensuite demandé des circonstances atténuantes aux membres de la Cour, au cas où elle retiendrait l’accusé Youssouf Konaté dans les liens de  » vol qualifié, menace de mort, violences et voies de fait « .

Youssouf Konaté a été reconnu coupable pour  » vol qualifié, menace de mort, violences et voies de fait « , tout en bénéficiant bénéficié de circonstances atténuantes, par l’article 18 du Code pénal. Il s’en est sorti avec trois ans d’emprisonnement.

O. BARRY

Source : l’Indépendant