samedi 25 et dimanche 16 avril 2015, au palais des sports d’Hamdallaye Aci 2000. La cérémonie était placée sous la présidence du président de la République Ibrahim Boubacar Kéita, représenté par le Premier ministre Modibo Kéita. Pendant les deux jours du congrès, les participants ont débattu autour du thème : «l’islam authentique au service du Mali pour la paix et la réconciliation »
Une fois encore, les leaders religieux se sont réunis pour échanger sur la poussée jihadiste dans le monde. Occasion pour eux de se démarquer du comportement de ces « fous de Dieu ». Le Maire de la commune IV Siriman Bathily dira que ce thème est très important compte tenu de la situation actuelle du pays. Dans de telles circonstances, tout responsable doit s’en soucier. Pour Mohamed Moussa Diallo, président du comité d’organisation, ce regroupement est une manière pour les Maliens de dire non à ces jihadistes qui prônent un Islam où l’on coupe les mains et pieds et violent les femmes.
Mahamoud Dicko du Haut conseil islamique fera savoir que c’est un instrument important pour les musulmans, et que tous ceux qui ont commis des atrocités au nom de l’Islam doivent être punis. Selon lui, la religion doit être assainie des brebis galeuses. Avant d’inviter les Maliens à l’unité et à la cohésion sociale. Et de conclure qu’il n’ya aucun problème entre lui et le Guide d’Ançar dine Chérif Ousmane Haïdara.
Ousmane Chérif Madani Haïdara, Coordinateur du Groupement, a prôné la cohésion et l’entente entre les fidèles. Dans son discours d’ouverture, le Premier ministre Modibo Kéita s’est réjoui de cette initiative des leaders religieux. Comme eux, il a appelé le peuple malien à l’entente et à la cohésion.
Il martèlera aussi qu’il a foi que, bientôt, notre pays tournera la page sombre de son histoire avec la signature très prochainement de l’accord de paix définitif à Bamako. Selon le Premier ministre Kéita, le thème de ce congrès est révélateur, car sans la cohésion, l’unité et l’entente il sera difficile à toute communauté de faire face à l’adversité.
Paul N’GUESSAN
source : Prétoire